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M20 How to dress as a realtor?

2023.06.09 18:10 TheILover M20 How to dress as a realtor?

So I've been out of school for 3 years now and yes to my surprise, I still dress the same way which consists of casual tee, athletic shorts, and athletic shoes. I don't own any suits, polo shirts, chinos, khakis, or even dress shoes. Where can I go buy these pieces of apparel to dress at least business casual for whenever I want to go to the office for a buyer consultion, the home of a seller for a listing appointment, or for a closing. I reside in south florida near fort lauderdale. Also where can i find pics of people wearing those pieces of clothing in a nice presentable manner so I can copy them or at least not look like a fool on my own?
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2023.06.07 16:57 FarPear1126 Eucalyptus

Best place to purchase fresh or dried eucalyptus bundles in South Florida (The closer to Sunrise/Plantation/Fort. Lauderdale the better)
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2023.06.07 08:06 Global_Relative_3177 Chapitre 19: La traque au quartier Félis

Bonne lecture.
Les moustiques dansent près des lampes à huile éclairant les rues désertes du quartier Félis. Situé au Nord-Ouest de Boubastis, ce quartier est principalement composé des ouvriers du nome, une zone assez proche de la pyramide. Depuis l’arrivé du garde Chabti, les Sittiu se sont résignés à jouer dehors de jour comme de nuit, même les chats évitent les lieux de peur de recevoir une pierre. Chabti est un homme grand, musclé et au visage balafré de toute part par les innombrables altercations durant sa folle jeunesse. La peau de son cou est brûlée à cause d’une torture par un officier de Memphis cependant cela n’a fait qu’exacerber son côté monstrueux. D’après les rumeurs il aurait massacré un soldat de Moyenne-Égypte patrouillant près de son entrepôt. Punissable de mort par écartèlement, Chabti a eut la clarté d’esprit de se faire engager comme garde de Basse-Égypte. Une sorte d’amnistie qui l’oblige néanmoins à vêtir cet emploi à vie sous peine de torture sur une place publique. Un travail très mal rémunéré et dangereux surtout en cette période. Les maigres avantages offerts par ce poste incitent les soldats de Pharaon à extorquer les Sittiu, ces derniers ne se gênent pas pour les assassiner lorsque l’occasion s’en présente mais pas aussi fréquemment. Toutefois, fort comme il est, Chabti se pavane dans les rues sombres en braillant et tapant les murs avec son khépesh en fer. La récompense du nomarque il la veut, bien plus que le déchu et il n’hésite pas à prendre tous les risques pour appâter sa cible. Shedet arrive enfin à Félis, ses pas sont légers, de peur qu’un garde ou un Sittiu ne le surprenne. « Les rues sont désertes? C’est peut-être mauvais signe. Par Thot, où est ce garde corrompu! Si j’arrive trop tard je risque de perdre ma seule piste ». Essoufflé, Shedet racle les murs pour se fondre dans l’obscurité, sa respiration est irrégulière, il essaye d’écouter le moindre bruit suspect à travers les ruelles étroites. Soudain un bref cri interrompu par le bruit d’un objet massif le fit sursauter. « c’est juste à côté! ». Tournant à gauche puis à droite et encore une fois à gauche après un couloir, Shedet arrive dans une ruelle poisseuse. L’odeur est pestilentielle exacerbé par les ordures au pied des habitations, la terre est meuble avec encore quelques traces d’une bourrique et de sa charrette. Le déchu est seul dans la ruelle sombre large de quatre mètres et cerné par les maisonnettes d’ouvriers. En poursuivant sur ce chemin il découvre le cadavre de Chabti à plat ventre, la tête fracturée comme une pastèque par une statue de Bastet pesant à vue d’oeil dix kilos. Sans aucun doute l’une des décorations obligatoires présente sur les logis. Son sang se mêle à la boue reflété par la flamme vacillante de la flamme au-dessus de Shedet. « Le tueur est encore là j’en suis certain. Pourquoi les Sittiu restent cloitrés chez eux? Ont-ils reçut un ordre ou serait-ce Chabti qui leurs faisait peur? ». Portant son regard sur les toits des maisons Sittiu, un bruit l’interpelle puis ce qui ressemble à un objet métallique. Son oeil perçant distingue le reflet d’un masque en laiton qui l’observe avant de s’enfuir. La cape s’agrippe à un petit pot de fleur avant de se pulvériser au sol.
— Reviens ici saleté! Shedet escalade la maison en prenant appui grâce aux morceaux bois dépassant des murs. Il rejoint le sommet en un éclair et découvre une silhouette sautant de toit en toit vers le Nord. Sa cape sombre virevolte comme les ailes d’un monstre. Le déchu effectue les mêmes déplacements en marchant dans ses traces. Malgré sa douleur au pied droit la tâche est facilitée par les toits peu espacés entre les ruelles. Mais ce qui l’inquiète est de marcher sur un Sittiu dormant sur sa terrasse ou de chuter à travers un toit fragile. Le tueur de garde poursuit sa fuite à travers les ruelles sans arriver à semer le déchu. Au terme d’une intersection le tueur tourne à droite, toujours en direction du Nord, cependant un bruit sec suivit de cris de femme émane de la petite place du quartier. Shedet arrive à son tour et découvre Geburah tenant fermement le poignet du meurtrier. Comme l’avait mentionné le jeune homme durant la sépulture, le tueur est vêtu d’une cape, d’un turban entourant son crâne en ne laissant apparaitre qu’un masque en laiton. La décoration s’étend du front jusqu’à la lèvre supérieur. Sa corpulence est frêle et de petite taille, l’individu fait pâle figure devant Geburah.
— Arrête de te débattre ou je te casse le bras! vocifère Geburah.
Le tueur n’écoute pas les menaces, il se débat sans succès en émettant de léger gémissement. — Geburah tout va bien? demande un Sittiu en sortant sa tête de sa fenêtre.
— Rentre chez-toi Bram! crie Geburah en serrant sa poigne sur le tueur, je vous ai dit de ne pas sortir cette nuit. — Geburah! Le tueur est à moi, menace Shedet avec une barre en bois trouvé plus tôt sur un toit. — Et que vas-tu faire l’égyptien? Me tuer avec ton piquet? Si le tueur est un égyptien je le livrerai sinon je le relâche. Soudain le tueur s’arrêta et chuchota quelques mots à l’oreille de Geburah, son emprise s’affaiblit au fur et à mesure. « Bon sang! Qu’est ce qu’ils se racontent? ». Le déchu effectue quelques pas en avant mais le tueur s’échappe tandis que Geburah reste à sa place. — Si tu t’en vas je fermerai les yeux, préviens Geburah, mais avance d’encore un pas et je t’explose le crâne. Le regard du déchu suit la course du tueur disparaissant au détour d’une rue, toujours vers le Nord. « Je ne suis pas stupide, je sais très bien que je n’ai aucune chance face à Geburah, néanmoins il me parait un peu ivre au vu de ses pas et de son ton. La course est à mon avantage ». Sans attendre Shedet lui jette de toutes ses forces son bâton, Geburah l’attrape non sans mal, sa concentration s’amenuise quelques secondes. Pendant ce temps Shedet s’enfuit vers une ruelle à sa gauche. « Le Nord, c’est là bas que le tueur se rend, j’entends encore ses bruits de pas ». La course du déchu augmente et cela finit par payer, le tueur quitte le quartier Félis en direction du pôle Nord. « Je le sens, il perd de l’endurance, encore un peu et je l’attrape ». Shedet s’extirpe aussi de la ville et pénètre dans une zone de transition avant d’atteindre le pôle Nord. Le bruit de sa course contre le sol sec en devient une mélodie tandis qu’il se rapproche progressivement de sa proie. Vingt mètres, seize mètres et maintenant seul treize mètres le séparent de sa récompense. Il escalade une faible pente, à quatre pattes à son sommet il aperçoit le fugitif perdre l’équilibre et trébucher avant de se reprendre. — Reviens ici! Soudain une lame courte lui entaille la joue droite, manquant de peu l’oeil encore viable. La douleur et les réflexes lors de l’esquive lui font perdre l’équilibre. A terre mais en encore en vie, Shedet aperçoit son agresseur grâce à la lumière de la lune. Un homme maigre se tenant le flanc gauche et suant à grosse goutte, c’est un Égyptien et plus intriguant encore un déchu arborant la marque Amenta sur le torse. — Par Amon, qu’est ce qui te prends! s’écrie Shedet en se relevant avec sa main couverte de sang, ne me dis pas que tu protèges le tueur? — Laisse-le moi, grimace-t-il et peinant à respirer, la récompense… j’en ai besoin, ajoute-t-il en pointant sa dague du haut de la pente. Shedet ignore ses invectives, il contourne de quelques mètres le déchu puis sprint retrouver le tueur. « Ah! Je le savais, cet idiot ne peut même pas courir ». En pénétrant dans le pôle Nord la peur le submerge, un sentiment terrifiant le parcours continuellement. Ses pieds tremblent et sa blessure à la joue, toujours saignante, devient plus douloureuse. « Par Thot, encore un rivale pour cette traque, je dois me dépêcher. J’ai de la chance, le tueur a laissé beaucoup de trace. Je ne dois pas abandonner, pas maintenant. Par Amon, mes yeux doivent me jouer des tours ». Dans l’obscurité, Shedet perçoit des ombres, du mouvement continuel provenir des crevasses vers sa position. La silhouette du tueur apparait brièvement vers l’Ouest, sa cape flotte mais ses pas semblent saccadés. Shedet ferme les yeux, respire quelques secondes puis fonce dans sa direction. Ses jambes le font souffrir et le manque de lumière masque les pièges mortel. Soudain son pied glisse avant de cogner une pierre, le déchu s’écroule pile aux abords d’une crevasse ténébreuse. Sa tête a failli heurter le sol mais ses réflexes l’ont sauvé d’une commotion. « Par Thot quel est ce bruit? ». Le son provenant du trou est semblable à du sable versé en grande quantité mais pour le déchu l’explication lui parait plus sinistre. En se relevant d’un bond, la lumière lunaire dévoile un scarabée aussi gros qu’une main remonter le trou. Sa dizaine de patte velue produise un son semblable à une chaîne en mouvement et sa vitesse fulgurante lui permet de toucher son orteil. L’insecte, normalement sacré chez les Égyptiens, le répugne, la vision de cette horreur pétrifie Shedet qui, par réflexe, écrase la bestiole. Le craquement ressemble à s’y méprendre à celui de plusieurs oeufs mais pas de sang, aucun fluide ne s’échappe seulement une odeur pestilentiel de souffre. « Par Thot, tu n’es pas un enfant du dieu Khépri… ». Le déchu reprend sa route à toute vitesse puis saute au-dessus d’une crevasse, la mort de l’insecte a rameuté tous ses congénères, une nuée puis un tapis de ces scarabées à la carapace noire poursuis Shedet. Le son terrifiant qu’ils produisent le fait sprinter bien plus vite avant de s’arrêter lorsque le silence s’installe. Essoufflé, le déchu tente de reprendre sa concentration mais sa respiration se coupe lorsqu’en relevant la tête il crut apercevoir une main géante s’enfoncer dans les ténèbres d’une crevasse. « La fatigue et le stress me donnent ses illusions, je me dois de rester lucide si je veux attraper le tueur ». Shedet suit les traces de pas du tueur avant de l’apercevoir, sa cape se volatilise comme si l’individu chutait. A sa gauche un immense amas de roche en forme de main orienté vers le ciel attire l’oeil de Shedet. Toujours exténué, il rejoint la dernière trace du tueur. Des ombres vacillent partout autour de lui, le sol semble bouger et la lune bleuté lui donne le vertige. « Par Thot, je perds trop de sang; avec sa langue il examine la joue droite, c’est pas vrai! Un peu plus et je serai capable de passer ma langue au travers. Si je retrouve ce déchu je jure de le défigurer ». Sans s’en rendre compte il atteint une pente mais trébuche lorsque son pied se cogne contre une pierre le faisant hurler de douleur. A son cri se mêle celui d’un oiseau ou d’une bête carnassière, impossible à dire. Le corps du déchu effectue des tonneaux sans qu’il ne puisse s’arrêter ou ralentir, les pointes des cailloux le lacèrent tandis que la poussière l’asphyxie. Sa chute s’achève sur un gouffre, sa tête dépasse du sol prête à tomber si elle se détachait de son corps. « Par tous les dieux, les ennuis ne cessent de s’accumuler. La douleur commence à me rendre fou ». La lune éclaircit le fossé dans lequel Shedet a dégringolé, il se rend compte que sa vie était à deux doigt de s’interrompre si la corniche n’était pas si large. Le gouffre ténébreux dégage une sensation de malaise inexplicable couplé à une chaleur similaire à des braises laissées dans un four. Sur sa gauche le déchu repère une corniche plus étroite menant à ce qui ressemble à une grotte.
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2023.06.06 04:11 khoafraelich789 Here Are the 10 Cheapest New Cars You Can Buy Right Now

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The days of the sub-$10,000 new car are long behind us, and the days of the sub-$20,000 new car may not be far behind. But if a rock-bottom base price is what you’re looking for, a variety of models still deserve consideration. Many of them also get good gas mileage, which will help keep a lid on ownership costs for as long as you own one.
To help with your cheap-car search, we rounded up the 10 least expensive new cars. They’re ordered by base price from least to most expensive, and all prices include the destination charge, but not any cash incentives or taxes and fees. To make the list useful to as many car shoppers as possible, all prices include an automatic transmission, which bumps the price for some models that otherwise offer a manual. For cars with more than one transmission choice, the EPA-estimated combined mpg rating is for the automatic version.
Cheapest New Cars
  1. 2023 Mitsubishi Mirage ES: $17,650
  2. 2023 Kia Rio LX: $17,875
  3. 2023 Nissan Versa S: $18,595
  4. 2023 Kia Forte LX: $20,815
  5. 2023 Hyundai Venue SE: $20,985
  6. 2023 Nissan Sentra S: $21,145
  7. 2023 Kia Soul LX: $21,215
  8. 2024 Chevrolet Trax LS: $21,495
  9. 2023 Hyundai Elantra SE: $22,065
  10. 2023 Subaru Impreza: $22,115
2023 Mitsubishi Mirage ES
Price: $17,650 (including $1,095 destination) Combined fuel economy: 39 mpg
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2022 Mitsubishi Mirage Manufacturer image
Topping the list of most affordable cars, the Mirage is a subcompact hatchback with seating for up to five. The combination of a tiny 1.2-liter three-cylinder engine and optional continuously variable automatic transmission deliver impressive EPA-estimated gas mileage of 39 mpg combined, but it comes at the expense of performance; the Mirage is slow. That said, we thought it was reasonably fun to drive when we last reviewed it. In 2021, the Mirage got a refreshed face and revised rear bumper, an updated interior with new soft-touch materials, a new standard 7-inch touchscreen and standard safety features including automatic emergency braking with pedestrian detection across all trims. If you want a trunk, Mitsubishi also offers a sedan variant called the Mirage G4; with the CVT, it starts at $18,500.
2023 Kia Rio LX
Price: $17,875 ($1,125 destination) Combined fuel economy: 36 mpg
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2023 Kia Rio Manufacturer image
The Kia Rio enters the 2023 model year largely unchanged. Under the hood is a 120-horsepower, 1.6-liter four-cylinder engine and standard CVT for a generous combined fuel economy rating of 36 mpg. An 8-inch touchscreen multimedia display with a rear camera and wireless Android Auto and Apple CarPlay come standard across the lineup; unfortunately, automatic emergency braking is unavailable until you move up to the Rio’s higher trim, the S.
2023 Nissan Versa S
Price: $18,595 ($1,095 destination) Combined fuel economy: 35 mpg
2023 Nissan Versa Manufacturer image
The Nissan Versa is packed with active-safety and driver-assist features you don’t often see at this price. These include automatic emergency braking with pedestrian detection, reverse automatic braking, lane departure warning and high-beam assist. It’s also fitted with convenience features like cruise control, automatic headlights, push-button start and Bluetooth streaming audio. For 2023, the Versa gets an updated front end and adds optional Apple CarPlay and Android Auto for the base S model. Under the hood of the Versa S is a 122-hp, 1.6-liter four-cylinder engine paired with an optional CVT; the CVT is standard on higher trims.
2023 Kia Forte LX
Price: $20,815 ($1,125 destination) Combined fuel economy: 34 mpg
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2022 Kia Forte Manufacturer image
The Kia Forte’s base LX model (formerly called the FE) returns for 2023 with no changes aside from the new name. The most affordable trim is powered by a 2.0-liter four-cylinder and mated to a CVT. The compact sedan offers a commuter-friendly 34 mpg combined and is loaded with standard features such as a large 8-inch touchscreen, Android Auto and Apple CarPlay, and automatic emergency braking. Although the Forte is a good value for a daily driver, shoppers looking for plentiful cargo space won’t find it in this sedan’s small trunk.
2023 Hyundai Venue SE
Price: $20,985 ($1,335 destination) Combined fuel economy: 31 mpg
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2023 Hyundai Venue Manufacturer image
The Hyundai Venue makes the cheapest cars roundup as a faux SUV (i.e., it looks like an SUV and Hyundai calls it that, too, but all-wheel drive is unavailable, so we’ll leave it off the category). Advanced standard safety features include automatic emergency braking with pedestrian detection, lane departure warning with steering assist, and a driver attention monitor. All models are equipped with 8-inch touchscreen displays with Apple CarPlay and Android Auto; the base SE and mid-level SEL have wireless versions of both, too. Power for all versions of the Venue comes from a four-cylinder engine paired to a CVT. For 2023, the Venue gains a standard rear occupant alert system and a larger 4.2-inch instrument cluster.
2023 Nissan Sentra S
Price: $21,145 ($1,095 destination)
Combined fuel economy: 33 mpg
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2022 Nissan Sentra Car photo by Aaron Bragman
After a complete overhaul for 2020, the Sentra is more than just a bargain buy thanks to styling improvements and a tech-focused interior. Powered by a 2.0-liter four-cylinder mated to a CVT, the Sentra S gets a combined fuel economy rating of 33 mpg. The compact sedan provides a controlled, comfortable ride with sharp steering, but the CVT lacks the giddy-up of those in some competitors. Standard on the S are a 7-inch touchscreen with Apple CarPlay and Android Auto connectivity and Nissan’s Safety Shield 360 suite of advanced safety tech, which includes automatic emergency braking with pedestrian detection, lane departure warning, blind spot monitoring, rear automatic braking and rear cross-traffic alert.
2023 Kia Soul LX
Price: $21,215 ($1,325 destination) Combined fuel economy: 30 mpg
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2023 Kia Soul Manufacturer image
Kia’s quirky, utilitarian Soul hatchback sees a handful of changes for 2023, including an updated front and rear end, new 17- or 18-inch alloy wheels, and a suite of standard safety and driver-assist features like automatic emergency braking, lane departure steering assist, driver attention warning, lane departure warning and a rear occupant alert. Power for all models comes from a 2.0-liter four-cylinder engine paired with a CVT. The LX gets an 8-inch touchscreen display (other models get a 10.25-inch touchscreen) with standard Apple CarPlay and Android Auto.
2024 Chevrolet Trax LS
Price: $21,495 ($1,095 destination) Combined fuel economy: 30 mpg
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2024 Chevrolet Trax Manufacturer image
The redesigned 2024 Trax grows more spacious inside and gets a new turbocharged 1.2-liter three-cylinder engine under the hood, which it shares with the larger Chevy Trailblazer and related Buick Encore GX. But while the Trailblazer and Encore GX offer available AWD and make our list of cheapest SUVs, the Trax is now FWD-only. The Trax’s tech upgrades include a larger 8-inch center touchscreen and standard wireless Apple CarPlay and Android Auto connectivity; it also adds standard Chevy Safety Assist, which includes automatic emergency braking with pedestrian detection, lane departure steering assist with lane departure warning, and forward collision alert.
2023 Hyundai Elantra SE
Price: $22,065 ($1,115 destination) Combined fuel economy: 37 mpg
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2022 Hyundai Elantra Manufacturer image
Car shoppers on a tight budget will be happy to learn that Hyundai completely redesigned the Elantra for the 2021 model year with a more refined powertrain and a larger interior, and the 2023 model returns largely unchanged. The Elantra is available only as a sedan, and the most affordable SE trim is powered by a 2.0-liter four-cylinder engine with a capable CVT. The Elantra gets an impressive 37 mpg that makes it as budget-friendly to own as it is to buy, and standard features include wireless Apple CarPlay, Android Auto, automatic emergency braking with pedestrian detection, a blind spot warning system and lane-centering steering. Shoppers who can overlook the sedan’s low-rent interior will appreciate the Elantra’s value.
2023 Subaru Impreza Base
Price: $22,115 ($1,020 destination) Combined fuel economy: 32 mpg
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2023 Subaru Impreza hatchback and sedan Manufacturer image
The 2023 Subaru Impreza offers the choice of a sedan or five-door hatchback variant, and the sedan brings the lower price tag of the pair. Under the hood is a 152-hp, 2.0-liter four-cylinder engine mated to an optional CVT that is good for an EPA-rated 32 mpg; AWD comes standard across all trims. On the tech front, the base Impreza’s center touchscreen measures 6.5 inches and comes with Apple CarPlay and Android Auto integration. Models equipped with the CVT also pack important standard safety and driver-assist features: In addition to a rear seat reminder, Subaru’s EyeSight driver-assist suite bundles automatic emergency braking with pedestrian detection, lane departure warning and lane departure steering assist.
Source: cars
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2023.06.03 14:00 wingateinn Hotels in close proximity to the Charleston Coliseum and Convention Center

Are you in search of affordable hotels near North Charleston Coliseum?
Finding the best hotels is a bit of a hassle, with a lot of choices to spoil you. Well! We have made it easy for you! With a wide array of luxurious rooms and first-class amenities, Wingate by Wyndham Charleston Coliseum is sure to fascinate you.
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Location:
With an ideal location surrounding Charleston's vibrant sightseeing points including the famous historic buildings, downtown area, and stunning waterfront, Wingate by Wyndham Charleston Coliseum is a go-to choice for your stay in Charleston SC. Guests attending events at the Charleston Area Convention Center can take advantage of the nearby location and enjoy a peaceful stay in our hotels near North Charleston Coliseum.
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Amenities
An array of amenities are available at the Wingate by Wyndham Charleston Coliseum Hotel for ensuring an enjoyable trip. Contemporary furnishings and all necessary amenities are included in the aesthetic rooms. Enjoy a restful night's sleep on the comfortable bedding, or indulge in entertainment with the free Wifi and flat-screen TV. Our in-room facilities also include a microwave, a refrigerator, and a coffee maker for when you feel like having a snack.
The first-rate service and amenities like a complimentary breakfast buffet, state-of-the-art fitness center, business center for meetings, free parking spaces, and an outdoor pool for a relaxing dip after the bustling day, are what make us the best hotel in south carolina for a perfect stay.
Attractions
The Wingate by Wyndham Hotel is conveniently located close to a wide range of recreational opportunities in addition to being close to the Charleston Coliseum and Convention Center. Just a short drive away is Charleston's Historic District, which features cobblestone streets, gorgeous architecture, and renowned eateries. We are one of the best Charleston hotels downtown boasting a prime location near top attractions like Fort Sumter, the Battery, and the Magnolia Plantation and Gardens among others.
For those seeking nature, our top luxury hotel is perfectly placed near the best beaches and parks surrounding the coastline. Our convenient location also offers easy access to shopping malls and centers like shopping centers like Tanger Outlets and Northwoods Mall.
Conclusion
The Wingate by Wyndham Charleston Coliseum Hotel is a superb option if you're looking for the best hotels near North Charleston Coliseum and Convention Center. It is the perfect starting point for both business and leisure visitors because of its exceptional location, cozy rooms, and first-rate services. You can rely on a comfortable and practical stay at this top hotel, whether you're going to an event, visiting historic Charleston, or taking in the city's numerous attractions.
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2023.06.03 08:11 Global_Relative_3177 Chapitre 15: Sistre le chat

Bonne lecture.
Le soleil est presque levé, Shedet a toujours les yeux rivés sur son papyrus holographique. Sa main droite tremble par manque de sommeil, son dos lui inflige des brûlures infernale mais ce qui le blesse davantage est le désespoir. Encore une fois il récupère sa plume et taille la tige contre le sol de sa corniche où un profond sillon est désormais gravé. Impossible de savoir combien de fois il a exécuté ce mouvement et par mégarde il avait brisé le calame récupéré chez Solal. La transpiration ne rend pas la tâche plus facile et les braillements du crocodile en bas le font sursauter. Les premiers rayons de soleil lui brûlent la rétine si bien qu’il s’en protège avec la main manquant de faire tomber le papyrus du haut du palmier. « Déjà le matin? Toute une nuit de labeur et je n’ai pas réussi à écrire ne serait-ce qu’un mot. Inscrire un caractère sur un papyrus végétal est si facile puisque le support est matériel. Là c’est complètement impossible, la feuille est un hologramme et la pointe de ma plume doit précisément le toucher. Ni trop haut, ni trop bas, le moindre mouvement inutile ou imprécis fausse l’écriture ». Shedet s’allonge en contemplant le ciel, son rêve de devenir scribe s’éloigne comme Horus et les escadrons d’ibis volant au-dessus de lui. « Les scribes le font si facilement, bon sang! Je savais que je devais prendre un autre calame; il se relève aussitôt, aligne ses genoux révélant les marques des deux rouleaux du papyrus, mais oui c’est ça! La plume est sans doute fautive, je ne fais que la tailler depuis le début, normalement c’est celle d’une autruche ou un paon qu’il me faut. Il y a aussi ma posture elle n’est pas droite à cause de mes fesses engourdis, le sol ondulé de la corniche n’est pas propice à cet exercice. Je devrais essayer de voler des coussins à Boubastis ». Shedet se penche du haut de son palmier afin de déceler un meilleur endroit où écrire cependant la vue du crocodile lui coupe l’envie. « Je le ferai plus tard et ailleurs. De toute manière je dois aller au chantier. Misère ». En repensant au sabotage un sourire se dessine sur son visage, une émotion si forte qu’il ne peut s’empêcher de rire. Savoir son meilleur ennemi enfin plus bas que terre lui redonne la joie de vivre. Pour la première fois il souhaite aller au chantier mais pas pour travailler, seulement dans l’espoir de connaître les avis de ses collègues impuissants. « J’ai hâte de voir cela. Normalement il sera remplacé et si ce nouveau contremaître est aussi borné et impitoyable alors je recommencerai encore et encore sans le moindre scrupule ». Au village près de la pyramide, le calme ambiant est assez déroutant. Le seul signe est un drapeau blanc dressé sur le chantier, le maître scribe a écrit la liste des hommes ne travaillant pas et Shedet en fait partie. Pas de construction aujourd’hui, le temps de nettoyer les dégâts restants, ensuite le nouveau maître scribe doit enquêter sur les causes du chaos. « Et bien, mon sabotage a été plus efficace que prévu, je devrais en profiter pour me reposer et chercher un calame. Solal devrait en avoir un autre… ». En passant par l’avenue principale, une large route destinée avant tout aux charrettes et donc bondé lors des constructions, Shedet aperçoit un attroupement autour du panneau à information surmonté par une magnifique statue en marbre noir de Bastet. Un avis de recherche y a été cloué mais pas celle d’un Sittiu en fuite, non celle-ci était différente car la personne recherchée est un chat. Un persan blanc d’une beauté presque divine d’après les dires des Sittiu à proximités. La déesse Bastet en serait même jalouse. Se frayant un chemin entre les Sittiu, le déchu parvient à lire le message gravé sur le bois « Le chat du nomarque: Sistre, est portée disparue, récompense à celui qui la retrouve ou la ramène et châtiment inhumain à ceux l’ayant dérobé ». En temps normal une telle demande étonnerait Shedet, il s’en moquerai même, cependant se sachant dans le nome vénérant principalement la déesse Bastet tout ceci ne lui paraît pas insensé de la part du nomarque. « Bonne chance à lui, son chat doit être mort, dévorée par l’un des nombreux prédateurs circulant dans le nome ou alors l’un des Sittiu en a fait son repas par pur vengeance, dommage… ». Shedet se fige, un plan murit dans son esprit néanmoins un souvenir le stoppe dans son élaboration. La mésaventure à l’hôtel lui donne aussitôt des maux de ventres, son coeur ralentit et la peur reprend. L’audace avec laquelle il avait chamboulé ses plans à Memphis a complètement anéanti sa vie. « Je n’ai plus très envie de foncer tête baissée, que va-t-il m’arriver si j’exécute ce plan? Je n’ai pas envie que le nomarque deviennent un énième ennemi, mais pourquoi le deviendrait-il? En tout cas j’ai vraiment besoin de cette opportunité, c’est sûrement Thot ou Amon qui me teste. Ils me donnent une chance de racheter mes erreurs ». Assis sur un muret près d’une statue de Bastet, à l’abri des regards depuis maintenant quelques minutes, Shedet établit un plan. Retrouver ce chat lui sera favorable aux yeux du nomarque encore faut-il pouvoir le retrouver. A Boubastis les chats pullulent la nuit pour éviter la chaleur et surtout le tintamarre des chantiers. Le manque d’information ne lui rend pas la tâche aisée mais il en faut plus pour le décourager. « Le problème vient des Sittiu, si l’un d’eux l’a déjà capturé comment je fait? Pourquoi je me casse la tête sur ce problème, je le lui vole et je récolte les lauriers ». Sur le sable rouge, Shedet dessine approximativement une carte de Bast d’après ses observations depuis son oasis, ensuite il effectue des déductions quand à la possible destination du chat. Soudain deux lavandières Sittiu du nomarque passent derrière lui après être revenue du palais. Au départ cette présence ne l’intéressait guère jusqu’au moment où la conversation s’entame sur le chat du nomarque.
— Tu as vu Léana? La disparition du chat est officielle dans le nome.
— Oui je sais, Miysis n’a pas arrêté de fouiner partout dans le palais cette nuit. Dieu merci je n’ai jamais aimé ce satané chat, toujours là pour m’embêter durant mon nettoyage. — Et bien ce chat pourrait devenir ton gros lot, enfin si tu le retrouves. — Une récompense fabuleuse je sais, dit-elle ennuyée en tournant dans une rue adjacente. — C’est la première fois qu’elle fait cela, peut-être que l’un des nôtres l’a dérobé même si cela m’étonnerait. Shedet suit ses deux femmes, l’oreille tendue il ne perd pas une miette de la conversation. — A cette heure quelqu’un a dû le trouver Léana, dommage j’aurais bien voulu une récompense… — Chut! Tu es folle! chuchote-t-elle en lui bloquant la bouche, si quelqu’un t’entend tu auras de gros ennuies. Personne ne le recherchera, nous sommes trop occupé à travailler pour ce foutu nomarque, de toute manière bon débarras. — Tu as raison, j’espère que Miysis souffre il ne mérite que cela. La conversation dérive en ragot inutile pour le déchu. Empruntant une ruelle vers le Sud du nome, Shedet se cogne contre une femme corpulente faisant la vaisselle assise sur un petit tabouret. Perdant son équilibre il trébuche et brise un des verre de cette mère au foyer. — Oups pardonnez-moi… La femme, au visage crispé, ne se gêne pas pour récupérer le rouleau à pâtisserie fraichement nettoyé et le rouer de coups pour le faire fuir. Par chance il esquive tandis qu’elle agite l’ustensile dans tous les sens en braillant des insultes propres à son peuple. A l’abri au Sud de Bast, bien à l’écart de Boubastis, Shedet reprend son souffle. « Un peu plus et toute sa famille rappliquait ainsi que le quartier. Bon au moins je sais que j’ai mes chances. Normalement ce chat ne traîne pas en ville sinon tout le monde l’aurai vu ou il aurait déjà été rattrapé. Je devrais essayer les zones désertiques au Sud de la pyramide sinon vers le chantier. Je sais! J’ai entendu dire que la pyramide à degré était l’une des cachette des chats ». Lieu isolé au Sud-Ouest de Bast. la pyramide à degré est un tombeau traditionnel portant en son sein la dépouille du premier nomarque. Une momie vieille de plusieurs siècles. La structure, ressemblant à un empilement de six gâteaux au miel rectangulaire, est cernée par une petite muraille blanche haute de cinq mètres. L’enceinte intérieur comporte un jardin, lieu de repos pour la descendance du défunt qui ne vient jamais. Aujourd’hui ce sont des ivrognes Sittiu qui se cachent dans ce bout de paradis. Shedet entreprend l’ascension de la pyramide, des chats sont effectivement présent au sommet. Durant l’ascension il entend au Nord la mélodie du chantier Sud de la grande pyramide, les barrissements de l’éléphant au travail ainsi que des cris et fracas résonnant jusqu’à ses oreilles. « Avec l’aide des dieux, Sistre sera au sommet ». Normalement personne n’a le droit de rester dans les environs, ce vestige est une sorte de mémorial, comme beaucoup d’autre dans le royaume, cependant une partie des félins de Bast y ont bien élus domicile. Shedet, concentré à chercher le moindre chat, vadrouille parmi les étages plats et lisses, tout en essayant de ne pas attirer l’attention. En silence, tel un esprit, il explore la modeste pyramide puis grimpe le dernier étage. En équilibre sur un échafaud abandonné lors de la restauration, Shedet observe de son oeil, devenu perçant comme un aigle, la trace du chat ou d’une piste. Les félins s’éclipsent lors de son arrivé mais aucune trace de la cible. Elevé à une hauteur de soixante mètres, le déchu contemple le nome avec une nouvelle perspective. Sur sa gauche Boubastis, un peu plus animé par la présence des ouvriers du chantier de la grande porte, sur sa droite les champs de blé du nome entouré par les bras du Nil provenant d’autres régions. Dans l’un des champs d’orge proche de Boubastis, Shedet aperçoit Geburah rôdant et titubant dans la boue sûrement sous l’effet de l’alcool. Tombé en disgrâce depuis hier il semble ne pas vouloir remonter la pente. « Bien fait pour lui! Que les dieux soit loués! J’espère que ce n’est que le début. Misère, je me fais sûrement des idées mais j’ai l’impression qu’il recherche Sistre ». Soudain un chat miaule dans son dos, un petit cri harmonieux extirpant le déchu de ses pensées, la surprise est telle qu’il chute sous l’étage inférieur. « L’ai-je enfin trouvé? pense-t-il allongé sur le dos. Mince je crois m’être brisé une autre côte ». Le plus rapidement possible Shedet remonte les étages. Un chat hors du commun est toujours présent calmement assis. — Déesse Bastet? il se prosterne face au chat. La déesse est un chat aussi gros qu’un jaguar, sa peau est faite de Titane orné de métaux précieux et d’or juste assez pour l’embellir et ne pas l’alourdir. Le soleil l’alimente en énergie et innerve les fentes de son métal d’un beau jaune orangé. La gracieuse créature le fixe tel une statue puis exécute quelques pas autour de lui. — Déesse Bastet accepteriez-vous de m’aidez? Je… je recherche Sistre pour… aider le nomarque. Le félin métallique ne bouge plus et observe le déchu de son regard perçant. « Elle ne semble pas vouloir m’aider, tant pis ». La déesse s’échappe puis dévale la pyramide en un éclair, Shedet l’observe s’échappant au coeur de Boubastis tel un esprit. En chemin elle croise Geburah et très brièvement il interrompt sa démarche d’ivrogne pour s’écarter autant que possible de la déesse. Même son esprit fortement alcoolisé sait qu’il est suicidaire de s’attaquer à un dieu, ses congénères et notamment Horus le pourchasserait sans relâche à travers le royaume. Des récits avaient racontés qu’un Sittiu fut carbonisé par Horus lui-même alors qu’il essayait de détruire un sphinx à tête de faucon. Une autre histoire déclare que Sobek réduisit en charpie une femme, cette fois Égyptienne, pour avoir sciemment pollué le Nil. Toutefois cela n’empêche pas l’ancien contremaître de cracher sur les traces de la divine créature. Le beau crépuscule s’apprête à recouvrir l’Égypte dans une heure, Shedet l’observe en réfléchissant à une quelconque piste. Il compte sur ces dernières heures pour retrouver le félin sans quoi il devra retourner demain sur le chantier. Les Sittiu sont persuadés, comme d’habitude, qu’il est responsable du sabotage et lorsque ces gens sont dans un tel état de suspicion difficile de leur survivre. « Le chat n’a pas pu sortir de Bast et encore moins être mort sinon Bastet l’aurai amené au nomarque pour l’embaumement. Il doit forcément avoir une raison pour qu’elle ait fuit. Si je retourne à Boubastis et espionne les Sittiu je devrai peut-être découvrir une autre information ». Dans la ville les Sittiu envahissent lentement les rues. Certains dorment, se reposent ou jouent entre eux dans les différents bars. L’ennui gagne vite la population car rien n’est fait pour le loisir, les enfants sont les moins à plaindre et une dizaine d’entre eux sont encore assis à écouter les anecdotes du doyen de Boubastis. Un vieil homme fébrile et aveugle toujours assis qui pourtant s’exprime parfaitement. Etrangement quelques un de ces cheveux sont gris. Shedet passant à proximité, écoute l’histoire en attendant de reprendre ses forces, derrière un muret il entend: — Ne vous méprenez pas les enfants, le désert avance je vous l’assure sur le Tout-Puissant. Lorsque j’avais votre âge, le sable était retiré très loin dans le pôle Nord et Sud, déblayé sans arrêt par mes ancêtres qui l’ont acheminé dans les nomes afin de s’en servir pour les fondations des constructions que vous voyez. Mais aujourd’hui ou plutôt depuis deux décennies, le sable se rapproche, il élève nos sols et stérilise les champs… — Mais grand-père tu parles du sable comme d’un monstre, un animal vivant. — C’est bien le cas mes enfants! Un jour quelqu’un nous libérera du joug des Égyptiens et il utilisera le sable pour les engloutir, à ces mots le vieil homme serre de toutes ses forces sa canne et sa voix tremble. Tous ces Égyptiens mourront, leurs récoltes dépériront, le soleil qu’ils vénèrent tant disparaitra, camouflé par un nuage épais. Priez mes enfants, priez pour que ce jour arrive car… Le doyen s’arrêta de parler car un coup puissant résonna derrière lui, c’était Shedet dont la colère intense le poussa à partir avant que son poing ne rencontra le visage du vieil homme. « La défaite du royaume? Par Amon, ces chiens sont aussi stupide qu’ils sont laid et fou; il frappe du pied un débris de bois faisant fuir un chat. Par Thot, je ne dois pas m’égarer dans ma quête. Je regrette d’avoir entendu ces âneries mais en tout cas mon ouïe est bien aiguisée. Je dois continuer à chercher ». Ses recherches se poursuivent tandis que le ciel est illuminé par les rayons roses crépusculaires. Shedet est épuisé, stresse à chacune de ses rencontres avec un Sittiu, les femmes sont les pires car elles utilisent des ustensiles de cuisines acérées et contondants pour se défendre. Les hommes eux sont trop fatigués ou ivre pour se soucier de sa présence néanmoins il arrive que des chats se baladent parmi eux à la recherche de nourriture délaissé sur les tables. Shedet en a suivit plusieurs sans succès car les félins se faufilent dans des recoins étroits avant de disparaitre pour de bon. « Ô grande Bastet aide-moi à retrouver l’un de tes enfants, j’ai vraiment besoin d’un miracle ». Les écoutes n’ont mené à rien: des commérages, des histoires sans importances, des ragots sur le nomarque ou encore des insultes sur le royaume et Pharaon. Les recherches s’achèvent sans succès alors que la nuit est tombée, rester à Boubastis en tant qu’Égyptien est suicidaire. De retour sur le chemin de son oasis, Shedet aperçoit une chose étrange rejoindre la ville. « Que fait cette jeune fille? On dirait qu’elle revient du pôle Nord, personne ne fait cela à moins de cacher de la contrebande. La suivre me semble nécessaire je serai vite fixé, de toute manière je n’ai plus aucune piste ». En marchant dans les étroites ruelles de Boubastis, au quartier Shirazi, le déchu se cache quelques fois des groupes d’hommes flânant ivre en direction des bordels. Shedet perçoit une dispute camouflée entre les chants de fête. Il avance dans une rue adjacente, contourne les récents déchets jetés par une famille, tourne à droite puis à gauche dans les ruelles tel un rat tout en entendant les disputes se transformer en sermon. A travers la brèche d’une fenêtre donnant sur l’intérieur d’une belle maison de Sittiu, une femme, sans doute une mère, vient de gifler une jeune fille de seize ans. Cette dernière est bien celle revenant du pôle, à terre et se frottant sa joue droite toute rouge, elle retient ses larmes. — Qu’aurais-tu fait si un garde t’avais surprise! Petite sotte! Tu n’en fait qu’à ta tête, un jour tu le regretteras. — Mais maman il va mourir de faim si je ne lui apportes rien. — Mourir de faim? Il n’a qu’à manger un de ces chats, ce type en a tellement qu’il en est devenu fou. — C’est faux! La… la fuite l’a rendu fou je te le jure, ce n’est pas quelqu’un de méchant. — Cet homme est trop vieux et trop délinquant pour toi. Il ne mérite pas toutes ces attentions, la seule chose qu’il va te donner ce sont des ennuis d’ailleurs cela ne m’étonnerai même pas que le chat de ce foutu nomarque soit là-bas. La mère range la corbeille tombée près de sa fille avant de la remettre dans une étagère simplement couverte par un tissu verdâtre. — Et bien… — Ne me dis pas que son persan est avec lui! s’écrie la mère. — Chut! Du calme maman! Je l’ai vu mais il va bien, c’est une femelle et je pense qu’elle a rejoint des mâles. — On s’en fiche! Tu aurais dû le rapporter sale peste! Imagine ce que le nomarque nous offrirai pour ce chat. — Mais nous passerions pour des traîtres aux yeux des nôtres. Ils nous lyncheront comme le scribe parjure. Cette phrase cassa les rêves de sa pauvre mère qui se remit à tisser son lin sous la lumière d’une chandelle. « Par Thot! Ma clé est là! Pitié prononce juste un indice sur le lieu de résidence de cet homme, je vais le décharger de ce chat ». Quelques secondes plus tard la mère demande à sa fille se peignant face à un miroir sûrement volé: — Qui d’autre est au courant? — Personne, enfin je crois, je n’ai pas l’impression qu’il ait de la visite. — A part ces chats, dit-elle sarcastiquement. — Oui à part ces chats, de toute manière maman personne ne serait assez fou pour franchir la frontière du Nord. Certaines fois j’entend des bêtes qui… Le sursaut de sa mère l’empêcha de continuer car cela sonnerait son décès si elle connaissait les véritables dangers au-delà de la frontière. — Mais ne t’en fais pas, reprend-elle, c’est une grotte sous un énorme rocher impossible à rater. De toute manière tu penses bien qu’il aurait déjà été tué si la zone était dangereuse. Shedet partit immédiatement en trébuchant sur un fruit pourri, sa joie lui donne un surplus de force pour rejoindre son oasis en un éclair. La limite avec la frontière est très proche ce qui lui facilitera ses recherches. Malgré sa fatigue Shedet sprint pour rejoindre le lieu de rencontre avec la gamine. Son esprit est en ébullition après ces écoutes. « Par tous les dieux! Je vais peut-être le retrouver! Finit la vie de déchu! ». Il dévore une orange et une banane dérobée un peu plus tôt à une étale de fruit dans le but de pouvoir courir aussi longtemps que possible si jamais le chat est en sa possession, la motivation lui confère plus de force. Sans attendre plus longtemps Shedet accoure à la limite de Bast depuis le lieu où la jeune fille revenait, en suivant ces traces en sens inverse il pénètre dans le pôle Nord. Son accueil est fait par une silhouette, une bête volante au loin, difforme et poussant un cri terrifiant résonnant à travers les canyons. Les deux lunes apparaissent enfin dans le ciel, les risques de chute et les dangers n’en seront que plus nombreux. Néanmoins, comme il l’avait prévu, la jeune fille ne s’aventure pas si loin, après dix minutes de marche en suivant ses traces dans le sable un immense amas de rocher au Nord-Est laisse échapper de la fumée. Shedet aperçoit alors une cavité dans la pierre comme si elle avait été creusé par un monstre, de la lumière commence à émerger de l’obscurité, tout à coup les miaulements de chats attirent le déchu dans la bonne direction.
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2023.06.03 03:57 pooped_good After 42 years of Dolphins fandom, I get to go to a game in a Miami. Need help with recommendations.

Hey fellow Fins fans!!
I have been a Dolphins fan ever since I can remember. I remember the pain of watching the Dolphins lose to the Redskins & 49ers in the Superbowl. Unfortunately(or fortunately) I’m not old enough to remember the 72 Dolphins. I live in Idaho so I have never watched the Dolphins play in person. Anyway, I won a trip through my work. I won 2 round trip plane tickets anywhere in the lower 48, 5 day/4 night stay in any Marriott listed, free rental car, meals, and $500 Visa card. I figured this would be the perfect way to go watch my Dolphins play a home game. The game that I decided on going to (due to work schedule) is the Broncos/Dolphins on September 24th. There are a few hotels that seem close enough to the stadium, but I’m not sure which one would be the best to take. I’m hoping to stay at a hotel that is on/near the beach. I have NEVER been to the coast of been in the ocean, so I want to get the best experience possible. Below are the hotels I can pick from. Could anyone give me recommendations as to the most scenic locations and stadium section recommendations? I’m pretty sure I wanna be on the Dolphins sideline side, but are the 300+ sections so far away I won’t be able to enjoy the game? One more thing, I am copy/pasting ALL the Florida hotels listed. I understand that some are not in or near Miami. I just wanted to make sure I didn’t miss anything on accident.
Hotels:
The Westin Cape Coral Resort at Marina Village Sheraton Sand Key Resort
Courtyard Miami Coral Gables
Delta Hotels Daytona Beach Oceanfront
Fort Lauderdale Marriott Pompano Beach Resort & Spa
SpringHill Suites Fort Lauderdale Miramar Renaissance Fort Lauderdale
West Residence Inn Fort Myers Sanibel Sheraton Jacksonville Hotel Miami Marriott Dadeland
Courtyard Miami Coconut Grove Courtyard Miami Beach South Beach Residence Inn Naples
Renaissance Orlando at Sea World Orlando World Center Marriott West Palm Beach Marriott
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2023.06.02 08:30 Global_Relative_3177 Chapitre 14: La Girouette

Bonne lecture.
Sur le port Munchkin de Bast, le ponton d’honneur a été habillé exclusivement pour l’arrivé du prince. Des chevaux décorés de soie l’attendent ou alors un large palanquin en cèdre sculpté et dont dix personnes pourraient s’y tenir sans soucis. Un tapis bleu a été posé sur le sol humide du ponton parsemé de fleur rouge. Bel accueil de la part du nomarque même si ce dernier sait très bien que cela est vain. A bord de sa barque l’humeur du prince change, il remarque nombre de petit détail gênant et notamment un l’exaspérant au plus haut point. Le nomarque Miysis est présent au centre du tapis, à sa droite un scribe et derrière lui deux Sittiu l’éventent avec de longues et large feuilles de bananier. L’homme d’État est grand bien habillé et maquillé. Réputé pour soigner son apparence autant qu’un membre de la famille royale cette fois il en fit peu. Son regard sévère cache en réalité une grande exaspération quand au motif de cette visite. Hor se lève de son petit trône et regarde avec attention les lèvres de Miysis.
— Shani répète moi ce qu’il dit. La servante se place à ses côtés puis observe à son tour les lèvres du nomarque discutant avec le scribe:
— Il dit « j’espère qu’il ne restera pas longtemps… son humeur changeante me gâche ma journée et ma soirée ». Oh, il vient de réaliser que je lisais sur ses lèvres. Pied à terre, Hor s’avance vers son palanquin sans même attendre le nomarque.
— Messire je…
— Ferme-là Miysis, inutile de te montrer poli je sais très bien que tu es aussi ennuyé par cette visite que moi je le suis à respirer cet air insalubre. J’attends tes explications. — Une cargaison est tombée d’un bateau hier, la poussière qui s’en est dégagé a crée cette odeur. Demain elle sera remplacé par l’habituelle parfum des fleurs sois en sans crainte. — Il y a aussi moult détails que j’ai relevés mais sachant que je viens de poser le pied ici je sens que je ne serai pas au bout de mes surprises. Allez amène-moi au carnage, je veux savoir lequel de mes frères ou soeur en est à l’origine. Le nomarque fait signe à tous sauf au scribe de partir reprendre leurs occupations, malgré la présence du fils de Ramsès, le fonctionnaire se dispense de tout acte protocolaire. A bord d’un palanquin flottant au-dessus du sol le prince est en place, il ne souhaite pas s’épuiser inutilement. Shani le suit à pied abritée du soleil par l’ombre du transport. Le nomarque ouvre l’escorte avec huit gardes à la posture tanguante sûrement après sa soirée alcoolisé à Boubastis. Miysis se frotte les mains non par stress simplement pour les enduire d’huile parfumée, son attitude est calme car il sait pertinemment que la vue du chantier va faire flancher le coeur du prince quelles que soit ses explications. — Attendez! le convoi se stoppe immédiatement. Miysis où est le protecteur? — Le protecteur a été pulvérisé sous plusieurs blocs mais n’ait crainte son coeur est en ma possession. Une armure a été commandé hier je crois. Pour ce qui est des autres protecteurs ils sont postés au chantier à surveiller les ouvriers. — Tu aurais pu en faire venir un autre du chantier Nord. J’espère que tu n’as pas appelé de l’aide extérieur? Cela me porterait fort préjudice aux yeux de Pharaon. — Ne t’en fais pas je gère la situation. — Connaissant ta nature avare je pressens un grand danger. L’escorte rejoint le chantier de la grande porte par la route de l’épervier à Boubastis. Une large allée de sphinx à tête du dieu Râ bordée de pavé en or s’arrêtant au pied de la pyramide. Des palmiers et des lotus flottants sur les nombreux petits bassins entre ces sphinx égayent les lieux. Le temple de Bastet se situe au départ de l’allée mais aucune raison n’oblige le prince à le rejoindre. — Arrêtez le convoi! crie soudainement le prince. — Quel problème te dérange encore? demande Miysis en se retournant. — Surveille tes paroles nomarque. Durant un instant j’ai cru que la route n’était pas alignée face à la pyramide, dit-il en mesurant avec ses pouces et index en formant un demi rectangle. Shani estce droit? Je n’ai pas l’impression que c’est droit par rapport à la futur grande porte. Peut-être que je devrais orienter l’allée vers le Sud-Ouest? — Mon prince cette partie de la ville avait déjà été reconstruite trois fois selon des mesures très précises, nous n’avons plus l’argent pour des modifications. Sois sans crainte tout est parfait. Il ordonne, encore inquiet, l’avancé du palanquin pendant que Shani le rejoint dans l’embarcation. Un rituel qu’elle doit accomplir lorsque son prince est anxieux, elle lui tient la main droite tout en le rafraichissant avec un petit éventail fait de plume de faucon blanc. Cette proximité entre eux est toujours aussi forte pourtant cela n’a rien charnel, dans le Cartouche et dans son nome. de folles rumeurs circulent à leurs sujets. Le nomarque est toujours autant dérangé par cette complicité, il détourne le regard et semble prier à la déesse Bastet que cette visite inutile s’achève. Arrivé au chantier Est de la grande porte, les Sittiu se tuent littéralement à la tâche pour nettoyer les derniers décombres, des disputes se déclenchent avant de s’éteindre par l’arrivé du prince. Les quinze gardes deviennent aussitôt plus professionnel et se rapprochent de leur souverain. Lors du passage de Hor les ouvriers s’arrêtent dans leur besogne afin de le saluer d’un faux sourire. — Revoilà la girouette, chuchote un ouvrier agenouillé. — Pourquoi ce surnom? demande un adolescent derrière eux. — Parce la girouette change de sens au gré du vent et lui il change d’avis selon son humeur… Le palanquin passe devant eux avec une odeur de fleur anesthésiant le nez des ouvriers. Hor se sent digne d’un grand Pharaon, ce qu’il ne manque pas de dire à Miysis: — Tu vois nomarque c’est un signe des dieux, je suis fait pour le trône pas comme cet incapable de Amonherkhépeshef. Tout le monde me respecte ici. — Qui serait assez fou pour s’attaquer à un prince aussi royal, marmonne Miysis. — Plait-il? — Le lieu de l’accident est un peu plus loin messire, ajoute le fonctionnaire très agacé. Près de la grande porte un attroupement de Sittiu interpelle le prince, ses ouvriers n’ont pas entendu l’arrivé du fils de Ramsès tant le spectacle les amuse. Leurs outils sont délaissés sur les blocs brisés ou même le sol et de vive voix ils scandent un décompte avec l’entrain d’une fête privée. — Dix! Neuf! Huit… Hor se lève d’un bond dans son palanquin manquant de faire tomber la pauvre Shani. Cette dernière, en voyant le spectacle se déroulant sous yeux, se prépare à calmer son prince. Pour le fils du pharaon la colère lui monte au nez si bien qu’il demande à faire siffler la corne du convoi. La scène est banale dans le monde des Sittiu, tous regroupés en arc de cercle, Geburah est au centre à fouetter Shedet pour insubordination. Le déchu est attaché à un poteau, un rescapé de son sabotage. Il supporte l’affreuse douleur lui déchirant la chair du dos et se donne un point d’honneur de ne pas crier dans le but de garder son honneur. Lui aussi n’a pu entendre l’arrivé du prince. Geburah quand à lui s’arrête à cinq coups de fouet du décompte final, son sourire s’estompe lorsqu’il voit Hor s’immiscer encore une fois au chantier. — Pourquoi ne travaillez-vous pas? dit Hor au sommet de la pente. La pyramide de mon père souffre d’un grand retard ce n’est pas à ce train que je deviendrai Pharaon! Toi le Sittiu viens ici! Cet ordre désignait le contremaître Geburah, il jette le fouet en cuir couvert de sang puis grimpe la pente le séparant du prince. Agenouillé Geburah grogne tel un chien enragé. Hor lui assène un violent coup de pied en plein visage le faisant dégringoler jusqu’à la base de la rampe. Le déchu, maintenant détaché sur ordre du nomarque, sourit et glousse en voyant son bourreau désormais martyrisé. — Remonte déchet! Geburah se relève puis exécute l’ordre non sans vouloir aplatir la tête de la girouette, les ouvriers restent sans voix. L’écho des autres chantiers retentit tandis que les esprits s’échauffent, les pires punitions peuvent leurs être infligées. — Que faisais-tu? reprend le prince une fois son serviteur de nouveau à genou. — Je… Le Sittiu se prend une violente gifle de la part du prince en lui ordonnant de s’adresser de manière plus formel. — Votre majesté, insiste Geburah la joue toute rouge, je punissais ce déchu pour avoir tenté de saboter le chantier. Hor observe de loin le pauvre Shedet complètement effondré par la douleur, ventre à l’air mais le regard orienté vers la scène, il tourne ses yeux vers Geburah et répond: — Cet Égyptien frêle comme un roseau aurait à lui seul ralentit ce chantier pharaonique? — Déchu mon prince, informe Shani, il arbore la marque d’Amenta sur le torse. — Ferme-là, rétorque Hor, du sang Égyptien coule dans ses veines jamais ô grand jamais il ne voudrait empêcher la construction d’un si beau monument pour le grand Pharaon. — Tout peux arriver messire, s’incruste le nomarque, saches que les grues sont désormais rétablis depuis plusieurs heures, le chantier est bientôt opérationnel. J’ai commandé un autre éléphant et plusieurs tonnes de granit pour compenser les pertes. Des ouvriers iront aussi travailler dans d’autres nomes pour renflouer les caisses. Tu vois, inutile de te tracasser. Hor n’est pas satisfait, il observe Geburah serrant fortement ses dents puis il prend une décision. — Miysis, pend ce misérable bien en évidence sur le chantier et laisse son cadavre pourrir plusieurs jours. Il fera un bon repas pour les vautours et un bon exemple pour son remplaçant. Les gardes procèdent à l’arrestation de Geburah, les Sittiu, complètement abasourdis, font du bruit pour affirmer leurs mécontentement sans que cela ne fasse réagir le prince. Shedet applaudit frénétiquement son prince dont l’estime remonte depuis les abysses, ce fils de Ramsès ne lui était pas si formidable jusqu’à quelques instants. — Attendez ne l’emmenez pas! ordonne Shani aux gardes. — Je peux savoir ce qui te prends? demande Hor agacé alors qu’il remontait dans son palanquin. La demoiselle le prend à part et chuchote: — Mon prince ton ordre n’est pas approprié, tu dois changer d’avis. — Tu es folle! Si je fais cela je passerai pour un faible… — Je viens de le calculer, le moral des ouvriers baissera et si tu tues cet homme l’espérance de vie des Sittiu à Bast diminuera… — Pourtant il y a de cela deux mois j’en ai tué une vingtaine projetant de m’assassiner. — Tu te méprends mon prince, Ammout les a tué par pur légitime défense, en revanche ce Geburah comptera dans la moyenne si la pendaison l’attend. Tu ne veux pas que la donnée d’espérance de vie soit plus faible que celle du nome Pi-Ramsès de ton frère? — Jamais! le prince se tourne vers Geburah et déclare, tu es viré je ne veux plus jamais te croiser sur mon chantier. La nouvelle semble similaire à une exécution aux oreilles de Geburah. Ce dernier allait se relever et protester en hurlant mais la lance des gardes près de sa gorge l’en empêcha. Hor fait face aux ouvriers désormais calmés et toujours agenouillés. — Vous tous bande de rats! crie le prince, que celui qui a saboté le chantier se dénonce. Je double, non triple, sa récompense. Personne n’est assez fou dans l’assemblée pour se dénoncer, pourtant Hor est persuadé que le sabotage est dû à l’un de ses frères ou soeur comme il en a l’habitude. — Miysis, appelle le prince Hor, tu m’as bien fait savoir que le feu est à l’origine de ce chaos, ne serait-ce pas l’oeuvre de ce piètre Méryrê? — Impossible prince Hor sinon sa mère serait venue le récupérer parmi les ouvriers. — Misère, rétorque le prince. — Aucun de tes frères ou soeurs n’a tenté de te nuire mon prince, c’est une bonne chose n’estce pas? — Non car cela voudrait signifier que les dieux m’ont punis… Une lame pourfend un soldat dans le dos, le poignard ressort du ventre aspergeant Shani de sang. La demoiselle en reste sans voix, tétanisée par la rapidité du geste. Une vingtaine de Sittiu poignarde en un éclair les autres gardes puis encercle le prince et son entourage. Leurs visages sont crispés par la colère et leurs poings se serrent autour d’arme de fortune en cuivre aussi tranchante que des épées. Shani se place derrière Hor tandis que le nomarque hurle: — Retournez à vos place bande de dégénéré! Vous savez à quelle punition vous vous exposez? — Ta gueule Miysis on n’en a marre de toi et ce royaume. Vous nous avez dépossédé de nos terres pour construire une foutue pyramide qui ne sera jamais achevé. Et pas plus tard que le mois dernier vous avez massacré les nôtres sans raison. — A cause de toi foutu girouette, ajoute un jeune Sittiu, nous avons perdu beaucoup de nos frères que tu envoies sans raison aux mines Cobra. Prépare-toi à mourir! Le prince Hor écoute à demi-mot ces protestations puis rejoint son palanquin en trainant Shani. — Je n’ai pas le temps pour ces futilités, Miysis massacre tous ceux qui se rebelle… Une flèche enflammée artisanal embrase le palanquin, manquant de peu la tête de Shani toujours effrayée par l’altercation. Les gardes Égyptiens arrivés en renfort se font massacrer par d’autres rebelles cachés dans la foule agenouillée, le fonctionnaire et Hor sont seuls face aux dangers. — Shani je t’interdis de t’éloigner de moi! — Hor je ne sais pas me battre alors moi aussi tu dois me protéger, déclare Miysis. — Là tu exagères! Par ta faute et ta radinerie nous sommes sans protecteur, il me faut gagner du temps. Les ouvriers dociles ne bougent pas de leurs places, ils s’agenouillent tous les mains sur la tête afin de ne pas être accusé de complicité. Les agresseurs le savent ils ont très peu de temps pour effectuer cette besogne et cela reste la seule occasion de toute une vie. Hor dégaine son khépesh luisant au soleil et frappe le premier assaillant en faisant bien en sorte de ne pas dévoiler toute sa force à l’ennemi. Son arme s’illumine comme un brasier pourtant cela n’effraie guère les agresseurs. Un autre s’approche, esquive le coup en biais du prince et frappe le khépesh avec sa matraque en bois. L’arme du Sittiu s’embrase comme un fétu de paille avant que le khépesh ne lui transperce le coeur. Quatre autres Sittiu s’approchent puis assènent des coups avec leurs dagues en cuivre mais le prince les pare sans problème. Le cuivre chauffe facilement au contact de son arme. Chacun lâchent les couteaux de fortune, la paume marquée d’une brûlure au troisième degré, avant de se faire trucider chacun leur tour. Une autre flèche est tirée le manquant de peu. Néanmoins en se retournant il voit que Shani à subit l’attaque, la flèche l’a touchée à l’épaule gauche la faisant chuter à terre tant la douleur est accablante. — Vous allez me le payer, grogne-t-il. Hor se déchaine sur huit autres hommes tel une bête féroce du désert cependant il se fait submerger en perdant sa concentration. Cerné de toute part la fin semble proche. Tout à coup un grondement précédé du cri du dieu Horus dans le ciel annonce sa libération, Ammout surgit du sol puis dévore les assaillants. Cette bête est la dévoreuse des morts et protectrice des enfants de Pharaons. Affublée d’une tête de crocodile, d’une moitié de corps de lion en avant et d’hippopotame derrière, ce monstre de quatre mètres de haut et six de longs ne laisse aucune chance à ces ennemis. Les hurlements se succèdent dans une pluie de chair et de sang recouvrant par dépit Hor et surtout le nomarque protégeant Shani. — Mon prince tu vas bien? dit-elle en le rejoignant. — Oui mais toi, bon sang tu aurais pu l’esquiver cette flèche. Je dois te faire soigner, Miysis on retourne au palais et dit aux ouvriers de reprendre le chantier. Quand à toi Ammout je te remercie, surveille les travaux en attendant la garde royale je te prie. La bête répugnante ne répond pas, trop occupé à avaler les derniers cadavres dans sa grande gueule pleine de croc. Au palais éclairé de nuit par les nombreuses lampes solaire et brasiers, Shani se fait soigner par les prêtresses, la blessure n’a rien de mortel. Pendant ce temps le prince et le nomarque s’entretiennent dans le bureau du haut fonctionnaire avec une vue sur le port silencieux au Sud et sur la grande pyramide inachevée à l’Ouest. Les lampes du plafond sont aussi éblouissantes que le soleil. Dans la même pièce un large bassin fait face au port à l’opposé du mobilier où travail le fonctionnaire. Le bureau, posé en face d’un long sofa rouge, est fait d’un granit serti de pierre et d’or, avec en fond plusieurs étagères en cèdre brun contenant à la fois des papyrus holographiques et du vin dans des amphores en argent. Hor engloutit autant de nourriture que possible en utilisant le bureau comme table, depuis hier il n’a pas mangé à cause de ses obligations au tribunal. — Arrête de trembler Miysis, tu me fais pitié. — Le stress d’une attaque a toujours été difficile pour moi et tu le sais très bien, répond-il affalé sur le sofa avec une serviette humide sur le front. Ces heures d’entrainement au Kep restent de très mauvais souvenirs. Un verre de lait bien chaud me réconfortera, dit-il en se relevant. La boisson se réchauffe dans un récipient fonctionnant à l’énergie solaire, en dix secondes le verre est prêt. La bouche pleine de poulet cuit à point n’empêche pas le prince d’ajouter: — Inutile de ressasser ce contretemps, je suis venu pour voir le chantier mais surtout pour te parler de plusieurs choses. Apparemment il y a eu une tuerie à l’hôtel à Memphis je voulais savoir si des rumeurs se sont propagés en Basse-Égypte? — Rien du tout, en réalité c’est comme si cet évènement ne s’était jamais déroulé. Pourquoi, quelque chose ne va pas? — Non c’est un juste un mauvais pressentiment, bref il y aussi cette foutue Hathoriti qui me convoque en permanence chez elle mais je n’ai pas le temps pour batifoler. — Serait-ce plutôt à cause de Shani… — Retire ça immédiatement! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi. Par Horus, je suis un prince je fais ce que je veux. En tout cas Hathoriti insiste de plus en plus tout comme Baketmout et surtout ma mère. Cette dernière veut absolument une alliance avec d’autres familles. — Je pense plutôt qu’elle veut quelqu’un de confiance à tes côtés. Hathoriti est formidable même si elle à très bonne presse avec les Sittiu. Des rumeurs tournent à son sujet, des sordides allant jusqu’aux plus…dépravés. — Ah oui, j’en ai entendu parler mais tout est faux, c’est la fille de Ramsès la plus chaste qu’il possède. Mais bon j’ai des affaires plus importantes à régler, la pyramide et mon nome m’accapare tout mon temps. Je dois absolument devenir Pharaon. Le nomarque termine son verre de lait, son front émet des plis de colère en voyant le prince salir son bureau de ses doigts graisseux. Se sentant plus calme il déclare: — Mes informateurs félins m’ont aussi fait part de problèmes étranges dans la Basse-Égypte notamment au Sud du Nil, une activité très sanglante. — Sûrement un nomarque ou un de mes frères ou soeurs faisant du nettoyage, tant que cela n’intervient pas dans mon nome je m’en fiche. — Cela m’étonnerait aussi que ce soit cette secte, d’après mes renseignements ce serait l’oeuvre d’une bête. Mais si cela devient le cas? Si la secte des crocs d’Apep semble en être à l’origine que dois-je faire? — Si mon nome, dit le prince en se versant un verre de vin, subit les foudres de ce groupe tu as carte blanche pour y remédier. De toute manière cette secte est trop lâche pour sortir de Kush. Règle-moi d’abord ce problème de chantier en priorité, grogne-t-il en secouant sa main pleine sauce épicée, si la porte de la pyramide n’est pas installée d’ici trois mois je jure sur Horus que tu iras la poser toi même. Shani apparait au seuil de la porte bien portante au grand bonheur du prince cachant immédiatement son sourire lorsque Miysis le regarda. — Bon il est temps de nous séparer, dit le prince en s’étirant et se nettoyant les mains dans une vasque que Shani apporte. — Déjà! Reste pour une partie de mehen. — Ne me prends pas pour un imbécile je sais très bien que ma présence t’énerve, Shani va préparer la barque, je ne veux pas attendre surtout en pleine nuit. La servante sort immédiatement puis Hor s’exprime une dernière fois au nomarque: — Au fait j’allais oublier, Odion le medjay va sûrement passer te voir. Enfin normalement. — Quoi! crie le nomarque en sursautant, mais pourquoi? — Je n’en sais rien, apparemment tu n’es pas le premier nomarque à qui il rend visite. Si tu n’es pas au courant c’est qu’il a dû beaucoup effrayer tes collègues. Ne me dis pas que tu as fait quelque chose de mal! — Non je le jure sur Bastet, dit-il en tremblant de tout son corps. — Alors tu ne crains rien, le medjay est un homme juste sauf si tu as commis un crime. En tout cas je pense très certainement qu’il viendra mais je ne sais pas quand. Le vizir des armées est sur le qui-vive, sans doute lié à une affaire mais laquelle? Bon je te laisse Miysis, je t’enverrai des messages pour te donner d’autres ordres. La pièce est plongée dans le silence, le nomarque est tétanisé par la nouvelle, tremblant de tout son être il décide de reprendre du lait. Le prince Hor s’apprêtait à partir mais une servante Sittiu accourt soudainement dans le bureau. — Messire Miysis! Le nomarque fit tomber son verre éclatant dans un fracas assourdissant sur le sol propre. — Sale petit effrontée! J’espère que tu as une bonne raison de faire cela! — Sistre votre chat, elle s’est enfuie messire, halète-t-elle. A ces mots le nomarque tombe sur le sofa prêt à perdre connaissance. Hor rejoint enfin sa barque direction le Cartouche.
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2023.06.02 01:05 we-are-humanity Imaginaire partie 2

La discrimination est un autre exemple de nos actions. Elle est basée sur une différence insignifiante de l’individu. La peur de l’étranger qui prend racine dans la nature de l’Homme durant ces premières générations. Et cette méfiance est si futile et irrationnelle qu’elle est capable d’infliger de lourd dégât lorsqu’on l’a mise dans la tête de tous. Et malgré la religion et la science qui ont pour vocation d’unir l’humanité vers la lumière. La peur, l’obscurantisme et beaucoup d’influence prennent parfois le dessus. Et les résultats obtenus sont très éloquents. Nous avons implanté les discriminations dans toutes les cultures, elles prennent des formes et des degrés différents, mais sont présentes à toutes les échelles, discriminations sur les religions, sur la couleur de peau, sur les origines, opinions. Toutes les différences entre individus sont des prétextes supplémentaires pour ajouter de l’animosité dans homo sapiens. Fort à l’extérieur faible à l’intérieur. Le XXème siècle sera pour tous un siècle très mouvementé. Il voit le jour avec l’apothéose des grands empires qui traduit la soif d’exploration de nouvelles contrées et de domination face à lui-même. Sa propre colonisation fera des ravages. Au début du siècle se produit un événements que nous n’avons pas du tout imaginé. La découverte par des scientifiques de la relativité restreinte. Cette théorie scientifique est le premier pas vers la découverte notre espèce mais également de notre univers. Elle est la raison de ma mission sur Terre, car l’humain évolue de plus en plus vite avec ce surplus d’énergie. Il lui reste beaucoup à faire avant de le voir nous envahir. Mais si rien n’est fait il le fera pour sûr avec au moins autant de cruauté qu’il s’est infligé à lui-même. Dissipé l’énergie apporté par les énergies fossiles, telle est notre mission. Pour l’accomplir nous avons étudié la situation d’homo sapiens. Il s’est approprié toute sa planète. Et dans le monde colonial qu’il s’est infligé, plus aucun individu n’est indépendant vis à vis de son semblable. Grâce aux progrès techniques notamment mais surtout à l’idée grandissante de nation qui s’est diffusée avec la période des empires. Par un jeu d’alliance bien aiguiller de notre part, un conflit entre deux nations peut entraîner par effet domino des milliers voire des millions d’hommes vers un combat meurtrier. Une guerre mondiale, planétaire. Nous avons démontré qu’il était possible d’entraîner l’humanité toute entière dans un conflit sanglant et d’évaporé toute l’énergie de notre victime dans sa propre perte. Cette guerre nous a fait beaucoup progresser, elle a ouvert une boîte de Pandore. Une course à l’armement, un développement de technologie jamais vu dans notre but de tué homo sapiens. Nous avons naturellement décidé de tout mettre en œuvre pour laisser cette boîte ouverte. Nous nous sommes assurés de voir signer les traités de paix les moins pacifistes qu’ils soient. Qui invitent à la vengeance. Pour voir naitre nouvelle guerre mondiale. Nous avons imaginé un nouveau schéma pour contrôler les États. Au lieu d’une famille royale ou d’un système démocratique, qui laisse peu de marge de manœuvre pour nos conseillers. Nous avons imaginé un système où tous les pouvoirs reposeraient dans les mains d’un seul homme. Centraliser le pouvoir nous facilite la tâche. Dans les démocraties ou la diversité d’opinion est importante, il nous faut convaincre beaucoup plus de monde pour arriver à nos fins. Plus il y a de diversité moins la population du pays est malléable pour nous. A l’inverse plus le dictateur a une emprise sur sa population plus nous pouvons faire de grandes choses. Nous réduisons au maximum la diversité intellectuelle du pays en dupliquant l’idéologie du grand chef dans la tête de tous ses citoyens. Ainsi s’il saute d’une falaise c’est toute sa nation qui sautera avec lui, dans l’hypothèse où la diversité cognitive ait été réduite à zéro. Et au milieu du XXème siècle nous avons failli atteindre ce zéro. On a même cru voir la fin d’homo sapiens. Nous avions acquis tellement de pouvoir avec nos dictateurs que nous n’avons même pas eu de contestation à la mise à mort de dizaines de millions d’humains. Nous avons mis en place une organisation méthodique, une industrialisation de la mort, cela nous a été très compliqué. Il a fallu diviser la tâche pour que chacun apporte une petite pierre au tombeau de l’humanité, tout en dissimulant le plus possible le résultat final. Aussi il a fallu mettre en place un planning de la mort. En effet s’il ne se soucie pas de ce qu’il ne voit pas, l’humain ne peut pas vivre sans voir. Malheureusement l’humain reste un animal imprévisible et nos dictateurs se sont laissé avoir par leur soif primitive de domination. Et ont provoqué leurs chutes en provoquant plus fort qu’eux. Certes elle a entraîné la mort de millions d’humains mais a fait faillir notre tentative de mise à mort totale. Toutefois cette guerre mondiale nous a apporté la clé de notre mission. La bombe atomique. L’homme a découvert la réaction nucléaire en chaine, mais toute découverte n’est pas bonne à prendre surtout en temps de guerre ou le seul but est de tué. Ainsi cette découverte sera immédiatement mise à disposition comme une nouvelle arme de destruction de masse. Une arme monstrueuse capable de réduire à néant des milliers de vie humaine en une fraction de seconde. Quel que soit le futur, cette arme est un pas en avant vers l’extinction d’homo sapiens. Cette arme est irrationnelle, à l’image de la période à laquelle elle a été créé. Mais c’est une nouvelle boîte de Pandore qui s’est ouverte et cette boîte a changé à tout jamais notre approche de la mission. La priorité étant maintenant d’arrêté à tout prix homo sapiens quitte à faire une impasse sur la vie sur Terre. Après cette guerre les humains ont mis en place une organisation mondiale censée ramener la paix et ne plus jamais se voir reproduire les horreurs passées. Et pourtant à peine le conflit terminé que des tensions internationales sont réapparues. Les traités de paix ne viennent pas apporter la paix, mais encore une fois récompenser les vainqueurs, en leur donnant une position à part dans l’organisation. Ils sont ancrés dans l’outil de paix et personne ne peut les arrêter. Pour recréer un climat de tension et de mise en danger d’homo sapiens, nous avons distribué l’arme atomique à de nombreuses nations pour que la prochaine guerre mondiale devienne nucléaire et réduise en poussière notre espèce ciblée. De plus nous travaillons depuis lors à la mise en place de dictateurs aussi puissant que ceux d’antan mais avec le feu atomique toujours dans les mêmes ambitions. Nous avons à nouveau dirigé les jeux d’alliance pour crée au rang mondial une bipolarisation du monde. Période comparable au moyen âge où les religions se battaient pour imposer sa vérité aux autres. Il y eu beaucoup de conflits indirects entre les deux blocs, à chaque fois nous pensons avoir accompli notre travail. Mais l’humain est si illisible que notre succès est encore à faire et la bombe atomique n’a pas encore été employé à grande échelle. Ces guerres nous ont quand même donné une nouvelle carte en main en distribuant des millions d’armes de guerre à un très grand nombre d’humains. Ce qui constitue un excellent terreau pour convertir à l’échelle individuelle les conflits entre États, et utiliser toutes formes de discriminations pour faire pression sur la détente. C’est dans ce contexte de chaos que j’ai été envoyé en mission. Peu avant mon arrivée deux choses crée par l’homme, allaient bouleverser mon planning, internet et les smartphones. Ces deux inventions combinées ont permis à l’homme moderne de faire une petite révolution qui est de connecté en temps réel des centaines de millions d’individus. Et dans notre optique de casser les liens entre les individus cela nous a inquiété. En plus cette technologie s’est appliquée simultanément dans tous les pays, pour tout le monde. Elle a mis en lumière des absurdités, fait trembler des dictatures, car n’importe qui peut partager au monde entier ce qu’il voit sans aucun filtre ni aucun délai. Mais ce nouvel univers digital, nous l’avons su nous l’approprier. En effet l’internet réuni tous les humains, toutes les cultures car il ne possède aucune restriction. Il réunit l’homme dans un univers fictif. C’est grâce à cette particularité qu’il peut être un outil très puissant. Étant donné qu’il n’est pas contrôlé notre anonymat en est garantie, de plus la manière de fonctionnement d’internet implique de stocker toutes sortes d’informations très précises sur chacun des utilisateurs. Ces informations nous y avons accès, et plus il y a d’humains sur internet plus notre connaissance dans homo sapiens s’affine. Ces informations nous montrent instantanément les effets de nos influences sur la cible. Avec internet, les réseaux sociaux se sont progressivement dématérialisés. Nous les avons d’abord soumis aux jeunes humains qui sont nos cibles les plus influençables et le futur de l’humanité. Cette nouvelle arme que sont les réseaux sociaux nous a permis d’éloigner encore plus l’humain à lui-même, d’alimenter les tensions en son sein en dupliquant toutes les formes de discriminations déjà présentes dans le monde réel et en y ajoutant un nombre illimité de fausses informations. L’humain a récemment fait évoluer son monde d’interaction digitale avec des réseaux sociaux qui utilisent la mémoire de court terme. Cette évolution amplifie le phénomène de bulle cognitive avec une répétition intensive d’informations similaires et une augmentation du temps d’exposition à ces réseaux de nouvelle génération. La mémoire à court terme ne laisse pas la place aux réflexions posées mais à l’irrationalité et aux émotions ce qui a tendance à accentuer encore d’avantage l’addiction de l’individu. Nous sommes maintenant capables de mettre chaque individu dans sa bulle face à son écran, de telle sorte qu’il n’y ait pas deux bulles similaires, qu’il n’y ait pas deux humains semblables. Qu’ils ne se reconnaissent plus pour qu’ils s’affrontent tous. En plus ces réseaux sociaux font apparaître leurs contenu grâce à un algorithme, ce qui permet de choisir ce qui sera vu par qui, quand et où. Nous pouvons choisir qui ira dans quelle bulle. Ainsi pour notre plus grand bonheur l’humain nous a fait cadeau de l’outil de propagande le plus puissant jamais vu dans son existence. On a obtenu en quelque sorte une dématérialisation de la vie sociale d’homo sapiens, et une simplification de notre mission par la même occasion. C’est notre nouveau moyen de pouvoir sur homo sapiens, et dans le futur nous allons le synchroniser avec les dictatures déjà existantes. Ce cocktail explosif n’a que peu de chance d’aboutir à une vraie fin pure et simple de l’espèce entière. Cela peut au plus lui apporter quelques égratignures. Tous ces artifices n’ont que vocation à détourner l’attention et à dissiper au maximum l’énergie acquise grâce aux énergie fossiles. Car durant tout ce temps écoulé l’humain a déployé une énergie folle pour se battre contre lui-même et tous ces conflits lui ont apporté des blessures qui finissent naturellement par cicatrisées et n’auront laissé derrière elles que quelques marques inutiles à son existence. Alors que pour nous ces conflits sont un gaspillage d’énergie très intéressant car elle n’est pas utilisée pour son savoir et elle propage notre poison en quantité abondante. Notre poison est le résultat de la combustion d’énergie fossile. Un gaz à effet de serre très puissant. Il a été emprisonné par un long processus naturel long de plusieurs dizaines de millions d’années. Et tous ce gaz à effet de serre capturé à lentement changé le climat sur Terre et a ainsi à l’aide de la sélection naturelle fait évoluer les différentes espèces déjà présentes. Les grands singes ont évolué en homo sapiens indirectement grâce au changement climatique très progressif apporté avec la captation de carbone au fil du temps. Notre idée est essentiellement basée sur la destruction du travail de la nature. Et de manière très brutale de tel sorte qu’aucune espèce n’ait le temps d’évoluer. Comme pour la fin des dinosaures ou un changement climatique brusque, entraîner par un astéroïde, a provoqué l’extinction d’une majeure partie de la biodiversité présente et a éliminé définitivement la majorité des espèces présentes. En fait le dérèglement climatique ne tue pas directement homo sapiens, mais disparition des conditions de son apparition va provoquer sa propre perte. Nos calculs ont démontré qu’une espèce n’aura jamais la même énergie que l’ensemble des espèces vivantes additionnés. Cela pour la simple et bonne raison qu’aucune espèce du monde vivant capte l’énergie de la même manière et qu’aucune espèce n’est capable de capter l’énergie reçu par sa planète de toutes les manières différentes. Certes le savoir d’homo sapiens lui a permis d’acquérir des technologies capables de capter de différentes manières de l’énergie, mais très rares sont les techniques qui sont aussi optimisées que des centaines de millions d’années de sélection naturel. Ainsi chaque extinction d’espèces est autant d’énergie nécessaire pour remplacer sa fonction dans la biodiversité et préserver un environnement hospitalier. Et ainsi plus le nombre d’espèces disparus est important plus il faut de l’énergie pour compenser leurs fonctions. C’est un cercle vicieux, si trop d’espèces disparaissent, homo sapiens perd toute l’énergie capté par ces espèces, et en dépense infiniment plus pour remplacer leurs rôles sur Terre. Et comme nous l’avons rendu dépend aux énergie fossiles la boucle est bouclée. L’extinction d’une espèce est une petite victoire pour nous car cela signifie que la Terre perd les conditions à la survie de la biodiversité d’homo sapiens. Et donc le rapproche de sa disparition et la réussite de notre deuxième piste, provoquer le changement brusque des conditions climatiques sur la planète Terre et entraîner avec elle la disparition d’homo sapiens. J’ai compris mon travail, je vais influencer l’homme sur les réseaux sociaux. Mais pour moi avant de se lancer sur les réseaux sociaux, il faut se faire un réseau dans le monde réel pour comprendre un peu plus comment les humains en général interagissent entre eux. Depuis ma présence sur Terre mes échanges sociaux ont été très restreins comme on me l’avait conseillé. J’ai le sentiment que je suis assez grand que j’ai suffisamment d’expérience de la vie pour pouvoir contrôler mes émotions. Je pense que je peux me lancer à discuter avec de nouvelles personnes. Je ne sais pas comment m’y prendre mais par mimétisme je progresse, et puis je suis encore entouré d’amis. Donc j’échange avec de nouveaux humains mais je ne me suis pas vraiment mis au premier plan, je préfère encore rester avec mes anciens copains. La peur de l’inconnu prime. Mais un monde inconnu m’intrigue plus que tout depuis un certain temps il n’est pas chez l’homme il est chez la femme. Je ne connais rien de ces personnes. Pourtant au plus profond de moi je ressens quelque chose d’indescriptible qui attire perpétuellement mon regard vers ces cheveux longs, vers ces silhouettes sublimes. Dans mon esprit ces trésors sont hors de portée d’un homme comme moi enfermé sur lui-même. Qui ne se reconnaît même pas dans un miroir. De plus la femme est l’être vivant interdit lors de nos missions, il a été répertorié comme étant créateur d’émotions incontrôlables et donc extrêmement dangereuses pour notre mission. Par nature l’homme est plus fort physiquement que la femme c’est lui qui décide dans le monde d’homo sapiens. Nous avons donc aucun intérêt a lié des réseaux avec la femme vu qu’elle n’a aucun pouvoir sur la population, mieux vaut concentrer nos efforts sur l’homme. Et pourtant ce quelque chose au fond du moi humain m’as fait vouloir parler à cet être inconnu. J’ai essayé par le passé à m’adresser au visage, mais inexpérimenté je n’ai jamais eu aucun retour. J’avais laissé tomber cette idée et m’étais concentré sur ma quête. Et là sans prévenir, soudainement tu es venue, je ne sais pas pourquoi mais tout de suite j’ai compris, que tu n’étais pas comme les autres. Pourtant je ne te connaissais pas je ne te scrutais pas comme les autres. Je n’ai jamais posé mon regard sur toi, et ne t’ai jamais projeté dans mon esprit comme je l’ai fait avec tant d’autres. Je ne connais même pas ton prénom. Et pourtant toi, tu veux à tout prix connaître le miens. Ma plus grande peur. J’ai été pris de cours surpris par les événements. Et quand tu m’as montré ton intérêt pour moi, je n’ai pas su répondre. D’un côté si je refusais je provoquerais chez toi une forme de haine que j’ai déjà pu observer par le passé et qui peut nuire. De l’autre si j’accepte je décalerai cette fatalité à plus tard, et subviendrai à ce je ne sais quoi qui bouillonnait en moi. J’ai pris la deuxième option et étais assez confiant pour que cette mésaventure se termine vite. J’ai pris tout de suite le plus de distance possible et j’étais à peu près sûr que ma personne te répugnerait. J’ai commis de nombreuses erreurs qui t’ont blessées. C’est la première fois de ma vie que je voyais directement les conséquences de mes actes. Que je voyais que si je disais cela tu réagirais comme ceci. Au début je tâtonnais, il y a eu beaucoup de raté. Je n’étais pas sensible aux ratés je m’en réjouissais même et espérai que tu te séparerais pour mettre fin à mon erreur, et pour reprendre ma mission. Mais contre toute attente tu restais, sans savoir pourquoi tu restais mais tu étais là tout près de moi. J’avais l’impression que ma seule présence t’apportait quelque chose d’incroyable. Elle dessinait sur ton visage un sourire que je n’avais encore jamais vu. Pour ma part ta présence m’étonnait encore mais avec le temps j’ai fini par t’accepter. Chaque jour de plus avec toi étais une surprise pour moi, ma peur de faillir ma mission s’érodait peu à peu, avec elle mon but de monté un nouveau réseau s’arrêtait. Et ce temps passé auprès de toi m’as permis de découvrir l’autre sexe d’homo sapiens. La vie sur Terre pour toi est bien plus difficile que pour moi. L’homme étant plus fort physiquement, il a naturellement dominé les premiers instants d’homo sapiens. Et depuis il n’a jamais lâché sa domination. Il a tout construit à son modèle. Toutes les sociétés toutes les religions, tout a été construit par l’homme pour l’homme. Ainsi la vie sur Terre pour les femmes et bien plus compliqué que pour nous. Et cette vérité m’a plutôt choqué. Pendant toutes ces années les femmes ont été sur la touche du monde uniquement à cause de leurs faiblesses physiques et elles le sont encore aujourd’hui. Mais ce que j’ai vu en toi c’est que cette faiblesse physique t’as formé une force mentale que je n’ai vu nulle part ailleurs. Un esprit infiniment plus fort que le mien. En fait à l’opposer de l’homme, la femme est faible à l’extérieur mais forte à l’intérieur. Cela doit être pour cette raison aussi que nous ne ciblons pas à la femme dans nos missions. Quand je suis avec toi je ressens ton attention, je n’en avais jamais connu une pareil. Toute ma vie je suis resté dans mon coin fermé, je me plais bien avec moi-même. Mais toi tu en as décidé autrement et à chaque fois que tu en avais l’occasion tu venais te blottir contre moi. Et à force de te voir, d’échanger avec toi, de partager des émotions, non seulement je t’ai découvert, mais en plus je me suis découvert moi-même tu as été mon miroir. Pour la première fois dans ma vie j’ai pris conscience de qui j’étais et tu m’as donné confiance en qui j’étais. Et un jour la surprise après tout ce que tu m’as montré de toi. Tu m’as montré ta détresse intérieure que tu m’avais caché, que tu avais accumulé avec toutes mes erreurs passées. Et pour la première fois j’ai été ému, j’ai ressenti ce qui sommeillait au fond de moi, je tenais à toi. Je tenais à voir ton sourire sur ton visage, je tenais au regard bienveillant que tu me portais, je tenais à te voir heureuse c’est ce que j’espérais profondément chaque jour pour toi. Mais là tu m’as caché ton sourire. Alors j’ai décidé de changer et de m’ouvrir à toi. Car mon désir le plus profond c’était de revoir ce sourire encore et encore. C’est l’élixir de mon bonheur, ma raison de vivre. J’ai fait comme tu m’as appris, je me suis collé à toi je ne te regardais plus que toi. Tu étais mon tout à mes yeux. Et nous étions heureux, j’ai même appris à sourire comme tu me l’as montré. Ma vie était belle j’étais heureux comme je ne l’ai jamais été auparavant, heureux d’être un humain, tout allait bien. Je n’étais même plus soucieux de ma mission. Mais comme pour toutes choses rien n’est infini et le temps nous a séparé. Nos environnements nous ont façonnés différemment si bien que les rares fois où nous nous retrouvions, nous ne retrouvions plus cette magie passée. Ça m’a beaucoup affecté, ce fut dur d’accepter que les bons moments passés ensemble étaient derrière nous. Ça m’a fait beaucoup souffrir, et longtemps j’ai refusé de l’admettre. Je m’efforçais de croire que ce n’était qu’un passage, de continué comme si de rien n’était. Mais la vérité ma rattrapé et j’ai vu que de dissimuler la vérité ne faisait que te blesser un peu plus fort chaque jour. Depuis longtemps je n’avais plus vu ton sourire. La fin de notre histoire, je n’en doutais pas une seconde. J’avais fini par m’y faire l’idée à m’y préparer, mais quand allait elle arriver je n’en savais rien, le plus loin possible. Et puis le moment est arrivé, aussi prévisible soit-il. Aux premiers instants j’étais content pour toi, tu avais réussi à prendre une grande décision, une décision que je n’aurais jamais été capable de prendre moi-même. Et puis nos chemins s’était séparé, il était préférable de se séparer à notre tour en se souhaitant le meilleur que de forcer le destin et se séparer en se souhaitant le pire. Mais de mon côté je n’avais jamais connu cette situation, j’étais habitué à recevoir une forme d’attention positive de ta part. Ma plus grande peur c’était de la voir disparaître, elle m’a permis d’avancer, d’avoir un repère sur lequel poser mon regard pendant les tempêtes. Alors j’ai continué de me comporter comme si de rien n’était, enfin presque je me forçais à montrer un peu plus de distance dans nos échanges mais je n’en pensais pas moins. Et puis la réalité m’a éclaté au visage aussi brute et violente. J’ai découvert que tu m’avais remplacé. Le choc fût violent, et j’ai senti une douleur que je n’avais jamais ressenti en plein cœur, je venais pour la première fois de ma vie sentir mon cœur et cette douleur s’est répandu dans tout mon corps. Elle m’a empêché de dormir, retenue de manger mais surtout elle m’a repris ce que tu m’avais donné, elle m’a repris mon sourire. Et pour la première fois je comprends comment l’humain est capable d’en arriver à faire des folies envers lui-même. Les émotions qui le traversent sont très puissantes. Mais de toutes les émotions connues, celle-ci est sans doute la plus forte. Je t’en voulais et cela me paraissait complètement légitime. Dans ma tempête d’émotions je voulais faire resurgir ma violence intérieure. Je me sentais vide, sans savoir ni quoi faire ni à qui parler, j’étais perdu. Et dans ma tristesse, j’ai préféré me refermer encore une fois sur moi-même. Le monde qui m’entoure m’a paru triste. À mes yeux tout ce malheur n’était que de ta faute. Puis un jour, j’ai vu par hasard une photo de vous deux. Et là sur ton visage j’ai vu ce sourire, ton sourire. Ça a été pour moi le signe que tu étais heureuse comme tu as été heureuse avec moi. Et ce sourire m’a rappelé à quel point tu m’as rendu heureux à quel point tu m’as apporté beaucoup de choses, et je m’en suis voulu. J’ai voulu blesser la personne qui m’a donné tant. Qui m’as appris pourquoi je suis là, pourquoi nous sommes là. Qui m’as appris ce que le mot amour signifiait. Qui m’a donné conscience qu’avant d’être un espion, je suis un humain. Tu m’as donné ton amour, tu m’as appris à aimer avec le cœur et c’est la plus belle chose que j’ai connu. Et cette chose aussi belle que l’amour entre les humains est la raison de notre échec face à homo sapiens. Car l’amour, aussi longtemps qu’existera la vie, soignera toutes les plais et l’humanité en ressortira toujours plus belle. Alors si j’écris ce livre, c’est pour te rendre hommage, pour rendre à l’humanité toute entière l’amour que tu as su me donner. Tu m’as montré ce qui reposait au fond de moi, au fond de tous les humains, l’amour. Et c’est cet amour-là qui m’a changé, qui m’a fait croire en l’humanité, qui m’a montré quel est son but dans sa courte vie. Nous ne sommes là que pour s’aimer, aimer l’humanité. Pour ton anniversaire, et jusqu’au restant de mon existence je montrerai au monde entier l’amour que tu as su me donner pour moi, pour l’humanité. Et Pour toute cette histoire et bien plus encore, merci Julie.
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2023.06.02 00:52 we-are-humanity Imaginaire partie 2

La discrimination est un autre exemple de nos actions. Elle est basée sur une différence insignifiante de l’individu. La peur de l’étranger qui prend racine dans la nature de l’Homme durant ces premières générations. Et cette méfiance est si futile et irrationnelle qu’elle est capable d’infliger de lourd dégât lorsqu’on l’a mise dans la tête de tous. Et malgré la religion et la science qui ont pour vocation d’unir l’humanité vers la lumière. La peur, l’obscurantisme et beaucoup d’influence prennent parfois le dessus. Et les résultats obtenus sont très éloquents. Nous avons implanté les discriminations dans toutes les cultures, elles prennent des formes et des degrés différents, mais sont présentes à toutes les échelles, discriminations sur les religions, sur la couleur de peau, sur les origines, opinions. Toutes les différences entre individus sont des prétextes supplémentaires pour ajouter de l’animosité dans homo sapiens. Fort à l’extérieur faible à l’intérieur. Le XXème siècle sera pour tous un siècle très mouvementé. Il voit le jour avec l’apothéose des grands empires qui traduit la soif d’exploration de nouvelles contrées et de domination face à lui-même. Sa propre colonisation fera des ravages. Au début du siècle se produit un événements que nous n’avons pas du tout imaginé. La découverte par des scientifiques de la relativité restreinte. Cette théorie scientifique est le premier pas vers la découverte notre espèce mais également de notre univers. Elle est la raison de ma mission sur Terre, car l’humain évolue de plus en plus vite avec ce surplus d’énergie. Il lui reste beaucoup à faire avant de le voir nous envahir. Mais si rien n’est fait il le fera pour sûr avec au moins autant de cruauté qu’il s’est infligé à lui-même. Dissipé l’énergie apporté par les énergies fossiles, telle est notre mission. Pour l’accomplir nous avons étudié la situation d’homo sapiens. Il s’est approprié toute sa planète. Et dans le monde colonial qu’il s’est infligé, plus aucun individu n’est indépendant vis à vis de son semblable. Grâce aux progrès techniques notamment mais surtout à l’idée grandissante de nation qui s’est diffusée avec la période des empires. Par un jeu d’alliance bien aiguiller de notre part, un conflit entre deux nations peut entraîner par effet domino des milliers voire des millions d’hommes vers un combat meurtrier. Une guerre mondiale, planétaire. Nous avons démontré qu’il était possible d’entraîner l’humanité toute entière dans un conflit sanglant et d’évaporé toute l’énergie de notre victime dans sa propre perte. Cette guerre nous a fait beaucoup progresser, elle a ouvert une boîte de Pandore. Une course à l’armement, un développement de technologie jamais vu dans notre but de tué homo sapiens. Nous avons naturellement décidé de tout mettre en œuvre pour laisser cette boîte ouverte. Nous nous sommes assurés de voir signer les traités de paix les moins pacifistes qu’ils soient. Qui invitent à la vengeance. Pour voir naitre nouvelle guerre mondiale. Nous avons imaginé un nouveau schéma pour contrôler les États. Au lieu d’une famille royale ou d’un système démocratique, qui laisse peu de marge de manœuvre pour nos conseillers. Nous avons imaginé un système où tous les pouvoirs reposeraient dans les mains d’un seul homme. Centraliser le pouvoir nous facilite la tâche. Dans les démocraties ou la diversité d’opinion est importante, il nous faut convaincre beaucoup plus de monde pour arriver à nos fins. Plus il y a de diversité moins la population du pays est malléable pour nous. A l’inverse plus le dictateur a une emprise sur sa population plus nous pouvons faire de grandes choses. Nous réduisons au maximum la diversité intellectuelle du pays en dupliquant l’idéologie du grand chef dans la tête de tous ses citoyens. Ainsi s’il saute d’une falaise c’est toute sa nation qui sautera avec lui, dans l’hypothèse où la diversité cognitive ait été réduite à zéro. Et au milieu du XXème siècle nous avons failli atteindre ce zéro. On a même cru voir la fin d’homo sapiens. Nous avions acquis tellement de pouvoir avec nos dictateurs que nous n’avons même pas eu de contestation à la mise à mort de dizaines de millions d’humains. Nous avons mis en place une organisation méthodique, une industrialisation de la mort, cela nous a été très compliqué. Il a fallu diviser la tâche pour que chacun apporte une petite pierre au tombeau de l’humanité, tout en dissimulant le plus possible le résultat final. Aussi il a fallu mettre en place un planning de la mort. En effet s’il ne se soucie pas de ce qu’il ne voit pas, l’humain ne peut pas vivre sans voir. Malheureusement l’humain reste un animal imprévisible et nos dictateurs se sont laissé avoir par leur soif primitive de domination. Et ont provoqué leurs chutes en provoquant plus fort qu’eux. Certes elle a entraîné la mort de millions d’humains mais a fait faillir notre tentative de mise à mort totale. Toutefois cette guerre mondiale nous a apporté la clé de notre mission. La bombe atomique. L’homme a découvert la réaction nucléaire en chaine, mais toute découverte n’est pas bonne à prendre surtout en temps de guerre ou le seul but est de tué. Ainsi cette découverte sera immédiatement mise à disposition comme une nouvelle arme de destruction de masse. Une arme monstrueuse capable de réduire à néant des milliers de vie humaine en une fraction de seconde. Quel que soit le futur, cette arme est un pas en avant vers l’extinction d’homo sapiens. Cette arme est irrationnelle, à l’image de la période à laquelle elle a été créé. Mais c’est une nouvelle boîte de Pandore qui s’est ouverte et cette boîte a changé à tout jamais notre approche de la mission. La priorité étant maintenant d’arrêté à tout prix homo sapiens quitte à faire une impasse sur la vie sur Terre. Après cette guerre les humains ont mis en place une organisation mondiale censée ramener la paix et ne plus jamais se voir reproduire les horreurs passées. Et pourtant à peine le conflit terminé que des tensions internationales sont réapparues. Les traités de paix ne viennent pas apporter la paix, mais encore une fois récompenser les vainqueurs, en leur donnant une position à part dans l’organisation. Ils sont ancrés dans l’outil de paix et personne ne peut les arrêter. Pour recréer un climat de tension et de mise en danger d’homo sapiens, nous avons distribué l’arme atomique à de nombreuses nations pour que la prochaine guerre mondiale devienne nucléaire et réduise en poussière notre espèce ciblée. De plus nous travaillons depuis lors à la mise en place de dictateurs aussi puissant que ceux d’antan mais avec le feu atomique toujours dans les mêmes ambitions. Nous avons à nouveau dirigé les jeux d’alliance pour crée au rang mondial une bipolarisation du monde. Période comparable au moyen âge où les religions se battaient pour imposer sa vérité aux autres. Il y eu beaucoup de conflits indirects entre les deux blocs, à chaque fois nous pensons avoir accompli notre travail. Mais l’humain est si illisible que notre succès est encore à faire et la bombe atomique n’a pas encore été employé à grande échelle. Ces guerres nous ont quand même donné une nouvelle carte en main en distribuant des millions d’armes de guerre à un très grand nombre d’humains. Ce qui constitue un excellent terreau pour convertir à l’échelle individuelle les conflits entre États, et utiliser toutes formes de discriminations pour faire pression sur la détente. C’est dans ce contexte de chaos que j’ai été envoyé en mission. Peu avant mon arrivée deux choses crée par l’homme, allaient bouleverser mon planning, internet et les smartphones. Ces deux inventions combinées ont permis à l’homme moderne de faire une petite révolution qui est de connecté en temps réel des centaines de millions d’individus. Et dans notre optique de casser les liens entre les individus cela nous a inquiété. En plus cette technologie s’est appliquée simultanément dans tous les pays, pour tout le monde. Elle a mis en lumière des absurdités, fait trembler des dictatures, car n’importe qui peut partager au monde entier ce qu’il voit sans aucun filtre ni aucun délai. Mais ce nouvel univers digital, nous l’avons su nous l’approprier. En effet l’internet réuni tous les humains, toutes les cultures car il ne possède aucune restriction. Il réunit l’homme dans un univers fictif. C’est grâce à cette particularité qu’il peut être un outil très puissant. Étant donné qu’il n’est pas contrôlé notre anonymat en est garantie, de plus la manière de fonctionnement d’internet implique de stocker toutes sortes d’informations très précises sur chacun des utilisateurs. Ces informations nous y avons accès, et plus il y a d’humains sur internet plus notre connaissance dans homo sapiens s’affine. Ces informations nous montrent instantanément les effets de nos influences sur la cible. Avec internet, les réseaux sociaux se sont progressivement dématérialisés. Nous les avons d’abord soumis aux jeunes humains qui sont nos cibles les plus influençables et le futur de l’humanité. Cette nouvelle arme que sont les réseaux sociaux nous a permis d’éloigner encore plus l’humain à lui-même, d’alimenter les tensions en son sein en dupliquant toutes les formes de discriminations déjà présentes dans le monde réel et en y ajoutant un nombre illimité de fausses informations. L’humain a récemment fait évoluer son monde d’interaction digitale avec des réseaux sociaux qui utilisent la mémoire de court terme. Cette évolution amplifie le phénomène de bulle cognitive avec une répétition intensive d’informations similaires et une augmentation du temps d’exposition à ces réseaux de nouvelle génération. La mémoire à court terme ne laisse pas la place aux réflexions posées mais à l’irrationalité et aux émotions ce qui a tendance à accentuer encore d’avantage l’addiction de l’individu. Nous sommes maintenant capables de mettre chaque individu dans sa bulle face à son écran, de telle sorte qu’il n’y ait pas deux bulles similaires, qu’il n’y ait pas deux humains semblables. Qu’ils ne se reconnaissent plus pour qu’ils s’affrontent tous. En plus ces réseaux sociaux font apparaître leurs contenu grâce à un algorithme, ce qui permet de choisir ce qui sera vu par qui, quand et où. Nous pouvons choisir qui ira dans quelle bulle. Ainsi pour notre plus grand bonheur l’humain nous a fait cadeau de l’outil de propagande le plus puissant jamais vu dans son existence. On a obtenu en quelque sorte une dématérialisation de la vie sociale d’homo sapiens, et une simplification de notre mission par la même occasion. C’est notre nouveau moyen de pouvoir sur homo sapiens, et dans le futur nous allons le synchroniser avec les dictatures déjà existantes. Ce cocktail explosif n’a que peu de chance d’aboutir à une vraie fin pure et simple de l’espèce entière. Cela peut au plus lui apporter quelques égratignures. Tous ces artifices n’ont que vocation à détourner l’attention et à dissiper au maximum l’énergie acquise grâce aux énergie fossiles. Car durant tout ce temps écoulé l’humain a déployé une énergie folle pour se battre contre lui-même et tous ces conflits lui ont apporté des blessures qui finissent naturellement par cicatrisées et n’auront laissé derrière elles que quelques marques inutiles à son existence. Alors que pour nous ces conflits sont un gaspillage d’énergie très intéressant car elle n’est pas utilisée pour son savoir et elle propage notre poison en quantité abondante. Notre poison est le résultat de la combustion d’énergie fossile. Un gaz à effet de serre très puissant. Il a été emprisonné par un long processus naturel long de plusieurs dizaines de millions d’années. Et tous ce gaz à effet de serre capturé à lentement changé le climat sur Terre et a ainsi à l’aide de la sélection naturelle fait évoluer les différentes espèces déjà présentes. Les grands singes ont évolué en homo sapiens indirectement grâce au changement climatique très progressif apporté avec la captation de carbone au fil du temps. Notre idée est essentiellement basée sur la destruction du travail de la nature. Et de manière très brutale de tel sorte qu’aucune espèce n’ait le temps d’évoluer. Comme pour la fin des dinosaures ou un changement climatique brusque, entraîner par un astéroïde, a provoqué l’extinction d’une majeure partie de la biodiversité présente et a éliminé définitivement la majorité des espèces présentes. En fait le dérèglement climatique ne tue pas directement homo sapiens, mais disparition des conditions de son apparition va provoquer sa propre perte. Nos calculs ont démontré qu’une espèce n’aura jamais la même énergie que l’ensemble des espèces vivantes additionnés. Cela pour la simple et bonne raison qu’aucune espèce du monde vivant capte l’énergie de la même manière et qu’aucune espèce n’est capable de capter l’énergie reçu par sa planète de toutes les manières différentes. Certes le savoir d’homo sapiens lui a permis d’acquérir des technologies capables de capter de différentes manières de l’énergie, mais très rares sont les techniques qui sont aussi optimisées que des centaines de millions d’années de sélection naturel. Ainsi chaque extinction d’espèces est autant d’énergie nécessaire pour remplacer sa fonction dans la biodiversité et préserver un environnement hospitalier. Et ainsi plus le nombre d’espèces disparus est important plus il faut de l’énergie pour compenser leurs fonctions. C’est un cercle vicieux, si trop d’espèces disparaissent, homo sapiens perd toute l’énergie capté par ces espèces, et en dépense infiniment plus pour remplacer leurs rôles sur Terre. Et comme nous l’avons rendu dépend aux énergie fossiles la boucle est bouclée. L’extinction d’une espèce est une petite victoire pour nous car cela signifie que la Terre perd les conditions à la survie de la biodiversité d’homo sapiens. Et donc le rapproche de sa disparition et la réussite de notre deuxième piste, provoquer le changement brusque des conditions climatiques sur la planète Terre et entraîner avec elle la disparition d’homo sapiens. J’ai compris mon travail, je vais influencer l’homme sur les réseaux sociaux. Mais pour moi avant de se lancer sur les réseaux sociaux, il faut se faire un réseau dans le monde réel pour comprendre un peu plus comment les humains en général interagissent entre eux. Depuis ma présence sur Terre mes échanges sociaux ont été très restreins comme on me l’avait conseillé. J’ai le sentiment que je suis assez grand que j’ai suffisamment d’expérience de la vie pour pouvoir contrôler mes émotions. Je pense que je peux me lancer à discuter avec de nouvelles personnes. Je ne sais pas comment m’y prendre mais par mimétisme je progresse, et puis je suis encore entouré d’amis. Donc j’échange avec de nouveaux humains mais je ne me suis pas vraiment mis au premier plan, je préfère encore rester avec mes anciens copains. La peur de l’inconnu prime. Mais un monde inconnu m’intrigue plus que tout depuis un certain temps il n’est pas chez l’homme il est chez la femme. Je ne connais rien de ces personnes. Pourtant au plus profond de moi je ressens quelque chose d’indescriptible qui attire perpétuellement mon regard vers ces cheveux longs, vers ces silhouettes sublimes. Dans mon esprit ces trésors sont hors de portée d’un homme comme moi enfermé sur lui-même. Qui ne se reconnaît même pas dans un miroir. De plus la femme est l’être vivant interdit lors de nos missions, il a été répertorié comme étant créateur d’émotions incontrôlables et donc extrêmement dangereuses pour notre mission. Par nature l’homme est plus fort physiquement que la femme c’est lui qui décide dans le monde d’homo sapiens. Nous avons donc aucun intérêt a lié des réseaux avec la femme vu qu’elle n’a aucun pouvoir sur la population, mieux vaut concentrer nos efforts sur l’homme. Et pourtant ce quelque chose au fond du moi humain m’as fait vouloir parler à cet être inconnu. J’ai essayé par le passé à m’adresser au visage, mais inexpérimenté je n’ai jamais eu aucun retour. J’avais laissé tomber cette idée et m’étais concentré sur ma quête. Et là sans prévenir, soudainement tu es venue, je ne sais pas pourquoi mais tout de suite j’ai compris, que tu n’étais pas comme les autres. Pourtant je ne te connaissais pas je ne te scrutais pas comme les autres. Je n’ai jamais posé mon regard sur toi, et ne t’ai jamais projeté dans mon esprit comme je l’ai fait avec tant d’autres. Je ne connais même pas ton prénom. Et pourtant toi, tu veux à tout prix connaître le miens. Ma plus grande peur. J’ai été pris de cours surpris par les événements. Et quand tu m’as montré ton intérêt pour moi, je n’ai pas su répondre. D’un côté si je refusais je provoquerais chez toi une forme de haine que j’ai déjà pu observer par le passé et qui peut nuire. De l’autre si j’accepte je décalerai cette fatalité à plus tard, et subviendrai à ce je ne sais quoi qui bouillonnait en moi. J’ai pris la deuxième option et étais assez confiant pour que cette mésaventure se termine vite. J’ai pris tout de suite le plus de distance possible et j’étais à peu près sûr que ma personne te répugnerait. J’ai commis de nombreuses erreurs qui t’ont blessées. C’est la première fois de ma vie que je voyais directement les conséquences de mes actes. Que je voyais que si je disais cela tu réagirais comme ceci. Au début je tâtonnais, il y a eu beaucoup de raté. Je n’étais pas sensible aux ratés je m’en réjouissais même et espérai que tu te séparerais pour mettre fin à mon erreur, et pour reprendre ma mission. Mais contre toute attente tu restais, sans savoir pourquoi tu restais mais tu étais là tout près de moi. J’avais l’impression que ma seule présence t’apportait quelque chose d’incroyable. Elle dessinait sur ton visage un sourire que je n’avais encore jamais vu. Pour ma part ta présence m’étonnait encore mais avec le temps j’ai fini par t’accepter. Chaque jour de plus avec toi étais une surprise pour moi, ma peur de faillir ma mission s’érodait peu à peu, avec elle mon but de monté un nouveau réseau s’arrêtait. Et ce temps passé auprès de toi m’as permis de découvrir l’autre sexe d’homo sapiens. La vie sur Terre pour toi est bien plus difficile que pour moi. L’homme étant plus fort physiquement, il a naturellement dominé les premiers instants d’homo sapiens. Et depuis il n’a jamais lâché sa domination. Il a tout construit à son modèle. Toutes les sociétés toutes les religions, tout a été construit par l’homme pour l’homme. Ainsi la vie sur Terre pour les femmes et bien plus compliqué que pour nous. Et cette vérité m’a plutôt choqué. Pendant toutes ces années les femmes ont été sur la touche du monde uniquement à cause de leurs faiblesses physiques et elles le sont encore aujourd’hui. Mais ce que j’ai vu en toi c’est que cette faiblesse physique t’as formé une force mentale que je n’ai vu nulle part ailleurs. Un esprit infiniment plus fort que le mien. En fait à l’opposer de l’homme, la femme est faible à l’extérieur mais forte à l’intérieur. Cela doit être pour cette raison aussi que nous ne ciblons pas à la femme dans nos missions. Quand je suis avec toi je ressens ton attention, je n’en avais jamais connu une pareil. Toute ma vie je suis resté dans mon coin fermé, je me plais bien avec moi-même. Mais toi tu en as décidé autrement et à chaque fois que tu en avais l’occasion tu venais te blottir contre moi. Et à force de te voir, d’échanger avec toi, de partager des émotions, non seulement je t’ai découvert, mais en plus je me suis découvert moi-même tu as été mon miroir. Pour la première fois dans ma vie j’ai pris conscience de qui j’étais et tu m’as donné confiance en qui j’étais. Et un jour la surprise après tout ce que tu m’as montré de toi. Tu m’as montré ta détresse intérieure que tu m’avais caché, que tu avais accumulé avec toutes mes erreurs passées. Et pour la première fois j’ai été ému, j’ai ressenti ce qui sommeillait au fond de moi, je tenais à toi. Je tenais à voir ton sourire sur ton visage, je tenais au regard bienveillant que tu me portais, je tenais à te voir heureuse c’est ce que j’espérais profondément chaque jour pour toi. Mais là tu m’as caché ton sourire. Alors j’ai décidé de changer et de m’ouvrir à toi. Car mon désir le plus profond c’était de revoir ce sourire encore et encore. C’est l’élixir de mon bonheur, ma raison de vivre. J’ai fait comme tu m’as appris, je me suis collé à toi je ne te regardais plus que toi. Tu étais mon tout à mes yeux. Et nous étions heureux, j’ai même appris à sourire comme tu me l’as montré. Ma vie était belle j’étais heureux comme je ne l’ai jamais été auparavant, heureux d’être un humain, tout allait bien. Je n’étais même plus soucieux de ma mission. Mais comme pour toutes choses rien n’est infini et le temps nous a séparé. Nos environnements nous ont façonnés différemment si bien que les rares fois où nous nous retrouvions, nous ne retrouvions plus cette magie passée. Ça m’a beaucoup affecté, ce fut dur d’accepter que les bons moments passés ensemble étaient derrière nous. Ça m’a fait beaucoup souffrir, et longtemps j’ai refusé de l’admettre. Je m’efforçais de croire que ce n’était qu’un passage, de continué comme si de rien n’était. Mais la vérité ma rattrapé et j’ai vu que de dissimuler la vérité ne faisait que te blesser un peu plus fort chaque jour. Depuis longtemps je n’avais plus vu ton sourire. La fin de notre histoire, je n’en doutais pas une seconde. J’avais fini par m’y faire l’idée à m’y préparer, mais quand allait elle arriver je n’en savais rien, le plus loin possible. Et puis le moment est arrivé, aussi prévisible soit-il. Aux premiers instants j’étais content pour toi, tu avais réussi à prendre une grande décision, une décision que je n’aurais jamais été capable de prendre moi-même. Et puis nos chemins s’était séparé, il était préférable de se séparer à notre tour en se souhaitant le meilleur que de forcer le destin et se séparer en se souhaitant le pire. Mais de mon côté je n’avais jamais connu cette situation, j’étais habitué à recevoir une forme d’attention positive de ta part. Ma plus grande peur c’était de la voir disparaître, elle m’a permis d’avancer, d’avoir un repère sur lequel poser mon regard pendant les tempêtes. Alors j’ai continué de me comporter comme si de rien n’était, enfin presque je me forçais à montrer un peu plus de distance dans nos échanges mais je n’en pensais pas moins. Et puis la réalité m’a éclaté au visage aussi brute et violente. J’ai découvert que tu m’avais remplacé. Le choc fût violent, et j’ai senti une douleur que je n’avais jamais ressenti en plein cœur, je venais pour la première fois de ma vie sentir mon cœur et cette douleur s’est répandu dans tout mon corps. Elle m’a empêché de dormir, retenue de manger mais surtout elle m’a repris ce que tu m’avais donné, elle m’a repris mon sourire. Et pour la première fois je comprends comment l’humain est capable d’en arriver à faire des folies envers lui-même. Les émotions qui le traversent sont très puissantes. Mais de toutes les émotions connues, celle-ci est sans doute la plus forte. Je t’en voulais et cela me paraissait complètement légitime. Dans ma tempête d’émotions je voulais faire resurgir ma violence intérieure. Je me sentais vide, sans savoir ni quoi faire ni à qui parler, j’étais perdu. Et dans ma tristesse, j’ai préféré me refermer encore une fois sur moi-même. Le monde qui m’entoure m’a paru triste. À mes yeux tout ce malheur n’était que de ta faute. Puis un jour, j’ai vu par hasard une photo de vous deux. Et là sur ton visage j’ai vu ce sourire, ton sourire. Ça a été pour moi le signe que tu étais heureuse comme tu as été heureuse avec moi. Et ce sourire m’a rappelé à quel point tu m’as rendu heureux à quel point tu m’as apporté beaucoup de choses, et je m’en suis voulu. J’ai voulu blesser la personne qui m’a donné tant. Qui m’as appris pourquoi je suis là, pourquoi nous sommes là. Qui m’as appris ce que le mot amour signifiait. Qui m’a donné conscience qu’avant d’être un espion, je suis un humain. Tu m’as donné ton amour, tu m’as appris à aimer avec le cœur et c’est la plus belle chose que j’ai connu. Et cette chose aussi belle que l’amour entre les humains est la raison de notre échec face à homo sapiens. Car l’amour, aussi longtemps qu’existera la vie, soignera toutes les plais et l’humanité en ressortira toujours plus belle. Alors si j’écris ce livre, c’est pour te rendre hommage, pour rendre à l’humanité toute entière l’amour que tu as su me donner. Tu m’as montré ce qui reposait au fond de moi, au fond de tous les humains, l’amour. Et c’est cet amour-là qui m’a changé, qui m’a fait croire en l’humanité, qui m’a montré quel est son but dans sa courte vie. Nous ne sommes là que pour s’aimer, aimer l’humanité. Pour ton anniversaire, et jusqu’au restant de mon existence je montrerai au monde entier l’amour que tu as su me donner pour moi, pour l’humanité. Et Pour toute cette histoire et bien plus encore, merci Julie.
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2023.06.01 13:18 miarrial « Enfin elle est morte cette p*te » : les harceleurs de Lindsay, qui s'est suicidée à 13 ans, continuent de l'insulter, même après sa mort

« Enfin elle est morte cette p*te » : les harceleurs de Lindsay, qui s'est suicidée à 13 ans, continuent de l'insulter, même après sa mort
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C'est un drame qui a chamboulé le public et les téléspectateurs de TPMP sur C8. Au sein de l'émission de Cyril Hanouna se sont exprimés avec beaucoup d'émotion les parents de Lindsay, une ado de 13 ans qui s'est suicidée après avoir subi un virulent harcèlement scolaire. Et leurs paroles bousculent. Beaucoup.
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Vous avez peut-être entendu parler de la mort tragique de Lindsay. Cette adolescente de 13 ans s'est suicidée le 12 mai dernier. Scolarisée au collège Bracke-Desrousseau de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), la jeune élève d'une classe de quatrième était victime de harcèlement scolaire.
>> Mort de Jonathan Destin : 11 ans après sa tentative de suicide, le symbole de la lutte contre le harcèlement scolaire s'est éteint <<
A sa mort, qui a déjà fait l'objet de cérémonies d'hommage au devant de l'établissement - de la part d'autres élèves, de parents - a succédé la mise en examen à Béthune de quatre mineurs le 25 mai dernier. Ils sont accusés de "harcèlement scolaire ayant conduit au suicide" et ont été placés sous contrôle judiciaire.
>> Le harcèlement scolaire est désormais un délit pour la loi française et les auteurs risquent (très) gros <<
Des mois durant, Lindsay a fait l'objet de harcèlement, mais aussi de cyberharcèlement. Attaques en ligne, insultes, remarques violentes, voire même, menaces de mort. L'horreur. Les parents de l'enfant défunte sont revenues sur cette accablante réalité sur le plateau de TPMP. Et ce qu'ils ont évoqué donne sérieusement la nausée : même après sa mort, Lindsay n'en finit pas d'être insultée...

"Il faut que la justice intervienne !", "C'est intolérable"

C'est ce qu'expliquent en tout cas ses parents, accablés. Sa mère témoigne, face à Cyril Hanouna : "Toutes celles qui ont insulté ma fille continuent. Elles continuent les menaces, les insultes, sur les réseaux, même maintenant qu'elle est plus là : 'enfin, elle est plus là !', 'elle est morte cette p\te', 'je vais pisser sur sa tombe', 'je vais cramer sa tombe'... Ca n'arrête pas*". Les parents ont aussi dénoncé l'inaction du proviseur.
"A un moment, on a du intervenir quand Lindsay se faisait frapper par une groupe de filles, à la sortie de l'école. Des filles l'attendaient à la sortie pour la frapper. Elle avait averti le proviseur, le CPE. Ils ont laissé Lindsay sortir et se faire tabasser au lieu de la mettre dans une pièce pour la sécuriser... Tout le personnel enseignant était présent. Ils n'ont rien fait. Ils attendaient quoi, qu'elle se suicide ?", déplorent-ils.
Une séquence qui, vous vous en doutez, a beaucoup fait réagir.
>> The Glory : gros scandale, le réalisateur de la série est accusé... de harcèlement scolaire <<
Sur Twitter, les spectateurs s'indignent : "C'est vraiment horrible, il faut que la justice intervienne", "C'est intolérable, le gouvernement doit s'emparer de cela très rapidement pour des sanctions strictes", "Total soutien à cette famille pour son courage à témoigner après un tel drame. Cela peut malheureusement tous nous arriver quand on voit la lâcheté de ceux qui aurait pu intervenir pour faire cesser ce harcèlement", "Voilà ce qui arrive quand on néglige totalement l'éducation de nos enfants".
Dans toutes ces réactions, les mêmes constats : tristesse profonde pour les parents, mais aussi, sentiment d'injustice face au fléau du harcèlement, impression d'impuissance, aussi. C'est souvent ce qui ressort quand on aborde ce sujet douloureux qui se perpétue constamment malgré la sensibilisation et les alertes. Pourtant, les voix s'élèvent. Comme celle du ministre de l'Education, Pap Ndiaye, que l'on a déjà entendu à ce sujet.
"Quand un enfant met fin à ses jours, il n'y a pas de mots pour dire l'émotion, le chagrin, la douleur, il n'y a pas de mots", avait effectivement déploré le ministre au Sénat suite à une autre mort dramatique : le suicide de Lucas, ce jeune collégien de 13 ans qui a mis fin à ces jours au domicile familial de Golbey, dans les Vosges, le 7 janvier dernier. Un discours si fort que l'homme politique n'avait pas pu retenir ses larmes.
>> Déshabillée de force, cheveux coupés... cette candidate de L'amour est dans le pré 2022 raconte l'enfer qu'elle a vécu (Spoiler) <<
Si tu es victime d'une situation de harcèlement scolaire, n'hésite pas à contacter le 3020 (un numéro qui s'adresse aussi à ta famille). Tu peux aussi contacter le 3018 dans un cas de cyberharcèlement, c'est à dire de harcèlement en ligne.
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2023.05.31 11:18 Shoelacebasket Parked Cargo Van up for rent for $950 in FtLaud

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2023.05.31 07:56 Global_Relative_3177 Chapitre 12: Le cleptomane

Bonne lecture.
Deux heures après le carnage, la pluie ainsi que l’immense nuage de fumée blanche et de poussière se dissipe enfin. Les Sittiu se regroupent près de Boubastis derrière l’allée de sphinx. Le scribe vocifère continuellement des insultes tout en appelant en vain un remplaçant au protecteur royal de peur que les Sittiu en profitent pour fomenter une sédition. Chose qui n’arrivera pas. Les ouvriers sont trop occupés à se serrer les coudes, chacun cherche son collègue en espérant que la mort ne soit pas venu le cueillir. Les femmes apportent sans cesse des soins ou de l’eau aux blessés. Les lésions sont assez importantes allant de la simple égratignure jusqu’à la mutilation ou des éclats de roche enfoncés dans la peau. Raphaël hurle à la mort après s’être réveillé à cause de la douleur, sa jambe saigne peu et des morceaux de chair pendouillent encore après sa mutilation, heureusement pour lui la prêtresse Ubaste arrive en administrant du lait de pavot pour l’assommer. Les gardes Égyptiens sécurisent les lieux sous le commandement d’un lieutenant arrivé en barque volante depuis le nome des deux divinités, la région voisine. Le lieutenant à l’armure scintillante se recouvre de suie et de poussière dès qu’il s’approche du scribe.
— Messire allez-vous bien? demande le lieutenant d’une voix sec. — Je veux un protecteur royal tout de suite! Par Thot, je jure que c’est la dernière fois que je travaille en Basse-Égypte. Ce trou perdu ne me mérite pas. Le lieutenant donne des ordres afin que les soldats encerclent les ouvriers pour les surveiller. Une partie avec quelques Sittiu, dont Geburah, retourne dans le chaos du chantier pour dénicher des survivants. Près du lieu où se trouvait la tente, Shedet surgit des décombres. Il se hisse sur un bloc de plusieurs tonnes, les cris des Sittiu perçus au loin lui donne le sourire malgré la douleur. « Par tous les dieux ça a marché! Je m’en tire seulement avec des écorchures. Ah, celle du bras droit me fait mal ». En se frottant le visage un liquide noire se répand sur sa main, la texture est semblable à de l’huile à la couleur ténébreuse très opaque. « Répugnant! Qu’est ce qui suinte cette matière? il lève la tête, la baisse, cherche partout jusqu’à ce qu’une autre goutte tombe à ses pieds. Cela provient de… de mon oeil gauche? Pourquoi mon oeil mort pleure ce liquide? ». Shedet retire la bague de son orbite et découvre que la pierre émet ce liquide étrange, une seule goutte s’en échappe. « Par Amon, cette chose commence à me faire peur, non je dois être en état de choque et le manque de visibilité me joue des tours ». Un Sittiu commençant à geindre le fit sursauter:
— A l’aide! Pitié aidez-moi! su ffoque-t-il Le déchu ignore ces appels, cette voix il la reconnait c’est celle de Absalon, un sculpteur qui lui a maintes fois écrasé les mains et pieds. Rien ne lui donne envie d’aider ce pauvre bougre. « De toute manière Geburah ou un garde finira par l’aider. Je dois à tout prix rejoindre les autres sinon je risque le fouet ». La marche à travers les décombres lui fait ressentir une grande satisfaction même si il sait très bien que le chantier reprendra au plus tard le surlendemain, en tout cas cela lui donnera un jour de repos. A moins que le coupable ne soit démasqué, la punition et le châtiment seront moins enviable que la mort car en s’attaquant à un monument c’est au royaume que l’on porte atteinte. Sur le chemin Shedet aperçoit les décombres de la tente ayant été pulvérisé par un échafaudage et une statue dont la tête observe le ciel. Le protecteur royal gît en miette à quelques pas sous une pile de bloc sans possibilité de bouger. Shedet tâte le papyrus qu’il cache dans sa sacoche, l’envie de le déplier n’est que trop forte mais posséder un tel objet dans sa condition lui vaudrait la mutilation comme châtiment. « Par Thot, je tiens enfin un papyrus! Il ne me manque qu’un calame mais ma plume d’ibis fera l’affaire ». Dans l’esprit de Shedet un désir renaît subitement alors qu’il marche en direction des ouvriers, son rêve de devenir scribe reprend forme. « Jamais je n’eus l’occasion de posséder ces papyrus électronique trop coûteux pour un Égyptien de mon rang, quelle ironie… ». Les cris de Geburah appelant ses camarades le font sursauter, il décide de rejoindre les rescapés alors que sa jambe droite laisse couler une fine trainée de sang. Une heure plus tard tout le monde sans exception est regroupé, Shedet se mêle à la foule de peur qu’on l’accuse même si il sera impossible de prouver sa culpabilité. Geburah revient en portant l’un de ses camarades agonisant qu’il donne à une de leur guérisseuse Sittiu. Le blessé à le bras fracturé mais cela n’inquiète personne. Tous sont encore sous le choque et chacun connait la chanson, prédire la suite des évènements lorsqu’on réside à Bast n’est pas difficile. Au contraire de Shedet entouré de Sittiu suintant la transpiration et le sang il conserve précieusement son papyrus en faisant mine d’avoir été blessé à la main. Sa coiffe le dissimule dans la foule. « Je me demande si nous allons encore travailler. Les ouvriers ne m’ont pas l’air si désespéré, j’ai l’impression que ce genre d’incident n’est pas hors du commun ici ». Le nomarque Miysis arrive avec son escorte afin de constater l’étendu du drame. Sortant de son palanquin porté par des machines anthropomorphe à tête de chat il se dévoile à Shedet. Un homme à l’apparence jeune, très coquet à la coiffe ornée d’une petite tête de chat doré typique des nobles égyptiens. Son blason familiale est un chat de profile. Habillé d’une toge scintillante et éblouissante au soleil il fait beaucoup de bruit de cliquetis à chacun de ses pas en se rapprochant de l’estrade. Munit d’un éventail à plume d’autruche blanche, il se lamente en posant ses mains sur les tempes:
— Par Bastet! Par tous les dieux! Quel drame! C’est encore pire que l’accident du tombeau. Par tous les dieux, même l’éléphant est mort! L’odeur est insoutenable, ajoute-t-il en se couvrant le nez tandis que sa servante Sittiu le parfume.
— Messire presque tout le monde est présent, dit Geburah en s’agenouillant près de lui. Le nomarque le frappe à la tête avec son éventail laissant une marque saignante sur le front du Sittiu.
— Contremaître Geburah, sais-tu ce que tu viens de faire? — Messire un incendie s’est déclaré et a effrayé l’éléphant… — Je ne veux pas le savoir, interrompt calmement Miysis sentant une migraine l’assaillir. Par
Bastet! Il a fallu se produise le jour même de ma fête d’anniversaire… — La girouette… enfin je veux dire le prince Hor! Il va venir? — Evidemment! surenchérit le nomarque d’un deuxième coup d’éventail. Misère, il va encore me
casser les pieds celui-là.
Le nomarque s’adresse à la foule après s’être essuyé le front.
— Ecoutez attentivement bande d’incapable. Laissez le chantier tel quel, demain vous nettoierez les dégâts mais je veux que les travaux reprennent dans deux jours grand maximum, sinon je vous ferais tous fouetter, sauf les femmes, Bastet m’en voudrai. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son palanquin le maître scribe se déchaîne devant Miysis sans que Shedet, entouré de Sittiu soignant leurs compatriotes, ne puisse comprendre le moindre mot. Les deux nobles retournent au palais.
— Vous avez entendu le nomarque! dit Geburah, soignez les blessés, quelques un doivent m’accompagner chercher Jade la porteuse d’eau. Je n’arrive pas à la retrouver parmi vous. Ensuite reposez-vous demain sera une très longue journée. Tous s’exécutent alors que Shedet s’enfuit dans son oasis munit de son trésor. De retour dans son modeste oasis, Shedet est capable de voir la fumée transparente s’élevant encore de la zone accidentée du chantier. Les lieux pullulent encore de Sittiu mais cela ne le regarde pas. Certes il n’aura pas sa poignée de riz cependant son patrimoine s’est grandement enrichi. « Enfin j’en ai un! Un papyrus qui m’aidera à parfaire mon écriture. Munit de sa plume d’ibis, une prière de Thot et une datte amer en pleine bouche, Shedet s’exerce sur cet outil hors de prix. Le principe est simple, en théorie, le scribe doit poser les deux bâtons métalliques sur ses genoux et rester droit, une feuille holographique de couleur bleu ou jaune se dévoile. Ensuite avec un objet fin, un calame de préférence, le scribe doit inscrire les caractères en faisant attention à ce que la pointe touche uniquement la feuille holographique sans aller trop profondément ou pas assez sinon rien ne s’inscrit. Shedet sait écrire mais seulement sur un support physique tel que le papyrus végétal moins cher mais dont aucun scribe ne se sert pour les archives. Si la méthode est extrêmement difficile, énervant déjà le déchu après cinq minutes infructueuses, cela est seulement dû au fait que les scribes de Haute-Égypte ne souhaite pas que n’importe qui dans le royaume puisse gravir les échelons. Une heure et demie défile avec le soleil a disparu, Shedet est exaspéré « je ne suis arrivé à écrire qu’un seul mot! Et le plus simple! Il va me falloir beaucoup plus de temps pour y arriver. Mes doigts me brûlent à cause de toutes ces mésaventure et cette saleté de bague, tu me gênes! pense-t-il en la retirant de son orbite ». N’ayant plus rien à manger et son ventre gargouille aussi férocement que le crocodile se battant une nouvelle fois avec un ibis dérobant ses oeufs. Shedet prend une décision « toi la bague tu n’es que source de tracas, jamais je ne m’étais autant attaché sans raison à un objet. Enfin sauf au turban de Amonet mais son odeur était si particulière. Je n’ai pas envie de dormir alors il est temps de rendre visite à ce fameux marchand bossu ». Cachant son trésor dans un renfoncement creusé auparavant à l’aide d’un morceau de burin, Shedet se rend à Boubastis dans l’espoir de manger et d’acquérir un objet de valeur en échange de la bague. Les rues animées de la ville déconcerte encore Shedet malgré le tragique du chantier. Il fait très attention à ne pas se faire repérer par la population et notamment les jeunes adeptes de Geburah se saoulant à la bière artisanal. L’odeur est insupportable pour le déchu car elle est bien différente du breuvage crée dans son nome. Néanmoins cela ne l’empêche d’en voler un bocal et d’engloutir le contenu avant de jeter le récipient dans une ruelle. Arrivé au quartier Savannah cerné par les commerces, Shedet se rend chez Solal le forgeron ou receleur pour les plus intimes. Des gens comme lui il y en a plein à Boubastis mais cet homme a été l’un des premiers à voir Shedet discrètement pour l’informer d’une éventuelle coopération. En passant le seuil de son atelier, il fait face à cet homme trapus au dos détruit il y a plus de vingt ans par le travail harassant de la pyramide. Solal fait entrer le déchu aussi vite que possible dans son arrière-boutique.
— J’espère que tu as quelque chose à vendre, dit-il de sa voix enrhumé, je prends énormément de risque juste à te parler. — J’ai autant le droit que n’importe qui d’acheter des choses, même en tant que déchu… — Oui mais mon peuple est trop fier…ou crétin, pour comprendre l’intérêt mutuel d’une telle relation. La rumeur de ces coopérations existe mais personne ne fut capable de le prouver. Les affaires vont assez bien et je ne souhaite pas m’attirer le mauvais oeil. L’arrière-boutique est d’apparence miteuse, puant la rouille et l’urine de chat. De vieux livres jonchent la table néanmoins Shedet à l’impression que cela n’est qu’une sorte d’antivol. — Bah alors! Qu’as-tu à me vendre? Shedet allait ouvrir la bouche pour lui parler de la bague mais impossible de sortir le moindre mot, ni même de la chercher dans son orbite. Il ne fait que suffoquer comme un noyé. « Je suis paralysé, tout d’un coup l’idée de la vendre me parait ignoble comme si je vendais ma propre famille ». Le vendeur souffle d’exaspération, replace les livres posés sur sa grande table poussiéreuse au centre de la pièce. Il descend de son tabouret puis retire le rideau. — Je le savais tu n’as rien et tu crois que je vais te faire la charité. Fiche le camp ou j’appel les gardes en prétextant que tu t’es introduit chez moi. En passant devant lui, Solal change aussitôt d’avis, en voyant ses plaies et son corps l’attitude du quincaillier change, Shedet sent son regard le parcourir. — Attends un peu, dit Solal en l’empoignant par le coude. Oui tu es maigre et je serai prêt à jurer sur le Tout-Puissant que tu as développé tes sens, marmonne-t-il. Tu seras parfait pour cette tâche. — Laquelle? — Un sale radin, une pourriture, un furoncle de la pire espèce me doit de l’argent! Ne t’en fais pas c’est un Sittiu, enfin j’ai des doutes. Depuis qu’il travaille chez le nomarque en tant que serveur, môsieur ignore mes appels. L’occasion de me venger maintenant est arrivé. — Tes histoires ne m’intéressent pas vieil homme, qu’est ce que je gagnerai à t’aider? — Ce sac de graine de tournesol, dit-il en le hissant de toute ses forces sur la table, apporte moi une l’opale et surtout une broche. Si tu réussis tu pourras me considérer comme un allié durable. « D’après lui sa cible travaille chez le nomarque, il doit forcément cacher des objets de plus grande valeur que cette stupide opale ». Shedet accepte et tandis que Solal lui indique l’adresse il en profite pour récupérer discrètement une poignée de graine de tournesol. Lorsque la nuit tombe les Sittiu reste dehors notamment les enfants jouant entre eux ou s’amusant à chasser les chats. La maison de sa cible se situe dans le grand quartier Shirazi, là où les maisons de Sittiu sont les mieux réalisés c’est à dire en brique de pierre. Toutefois en flirtant avec les beaux logis Shedet trouve sa cible, une maison laide, à peine peinte et d’une sobriété presque déprimante contrairement à celles de ses voisins criante de couleurs et de plantes. « C’est la cible de Solal tel qu’il me l’a décrit. Ici tous travaillent pour le nomarque et d’après les rumeurs seuls les Sittiu les plus beaux sont à son service. J’espère vraiment que Miysis ne fricote pas avec ces femmes ». L’ambiance est calme, les chats se promènent sur les murets et toits tandis que de l’autre côté de Boubastis le palais est en ébullition, la fête bat son plein. Aussi discret qu’un chat, le déchu pénètre dans la maison laide. L’entrée, contrairement aux autres demeures voisines, est faite d’un simple tissu balloté par le vent. Le sol est de terre qui, encore mouillé par la pluie, dégage une odeur répugnante. L’intérieur est constitué d’une seule pièce, un salon communiquant avec une chambre à l’opposé du déchu et de minuscule toilettes. Évidemment tout est rustique, comme si l’ensemble provenait d’un dépotoir. La seule envie qu’éprouve Shedet est de s’en aller. « Tout est moche, puant la moisissure et négligé comme si une bataille avait eu lieu. Même mon oasis est meilleure, comment un homme aussi bien entretenu peut vivre dans ce taudis? Solal s’est foutu de moi, sa dette il ne l’aura pas de sitôt avec un tel radin. Impossible que ce chien travaille pour le nomarque ». Le déchu sort afin de rejoindre son chez-soi, déçut et seul dans ce quartier. Quelques pas à l’extérieur et Shedet sursaute après qu’un chat roux cracha envers un autre mâle. Les félins s’éloignèrent laissant pantois Shedet qui observe avec attention la demeure du Sittiu. « Etrange. De l’intérieur la maison semble moins haute, enfin surtout au niveau du plafond et de la chambre ». Il s’approche, mesure de tête la structure puis entre à nouveau. « J’ai toujours ce sentiment que le mur en face semble plus proche, non je me trompe. En revanche; lorsqu’il s’approche de la chambre l’odeur infecte de plante pourri est exacerbée. Par tous les dieux! Qui serait assez fou pour dormir avec une telle odeur auprès de soi ». L’oeil du déchu brûle et son nez a presque perdu sa faculté d’odorat, néanmoins il s’approche car son instinct le somme de regarder de plus près. La chambre à coucher est étroite, pas plus grande que les toilettes. Le plafond est normal mais le sol parait plus haut pourtant seule une paillasse, dont la paille ne semble pas avoir été changé depuis longtemps, y est posée. Une petite fenêtre ronde grosse comme une tête et barricadée par deux morceaux de bois en croix permet de voir le palais. Soudain un feu d’artifice explose, la pièce s’illumine et Shedet en est à la fois effrayé et aveuglé. « Par Thot, ce nomarque n’a pas lésiné sur les moyens, d’après ce qu’il avait dit c’est son anniversaire qu’il fête. Pas de temps à perdre, si on me voit en tant que cambrioleur je risque la mort. Ce n’est pas pour rien que les Sittiu ont dans leur code d’honneur: jamais tu ne voleras ton prochain ». Combattant l’odeur grâce à un tissu dérobé dans la cuisine, Shedet retourne avec parcimonie la paillasse, il ne lui faut pas longtemps pour découvrir, en tâtant de sa main, qu’une dalle très lourde a été disposé. Une plaque en béton, le même que celui du chantier. L’odeur lui donne la nausée et sans lumière difficile de bien travailler. S’enfuyant dans le salon il inspire un grand coup. « Ce Sittiu est bien un radin, le plus gros radin que j’ai vu dans ma petite vie. Tout ce qui est présent dans sa demeure, ou devrais-je dire taudis, a été volé ou récolté sûrement à la poubelle d’après l’odeur. Cela signifie donc que si Solal a raison sa cachette doit contenir un trésor fabuleux ». Shedet observe discrètement l’extérieur depuis le petit balcon. Les chats envahissent les rues et les flashs incessants des feux d’artifices colorés suivis des explosions s’intensifient depuis quelques minutes. Le déchu reprend son courage et profite des flashs pour ses recherches. A l’aide d’une barre en fer servant de robinet de fortune, Shedet soulève la dalle du mieux qu’il le peut avec sa main brisée. Il parvient à la faire coulisser de quelques centimètres, l’odeur pestilentiel est bien plus forte, elle semble se coller à lui. La lumière des feux d’artifices lui permet de voir brièvement à travers la fente, la couleur de l’or s’y réfléchit. « Je vois des trésors! Je reconnais l’or et l’argent contenu dans une boîte avec nombre de bijoux; il pousse la dalle avec la barre juste assez pour y passer sa main droite et dérober les objets. Solal n’avait pas menti! pense-t-il avec un large sourire. Ce type n’a pas peur de perdre ses mains si il se fait prendre. Voila la broche de Solal, elle correspond à sa description: ovale, doré et contenant une pierre d’opale en son centre, je ne lui donnerai que ça ». Shedet évacue les lieux après l’avoir rangé tel qu’il se souvient en entrant. Il porte avec ses deux bras son butin dans le coffre en bois artisanal surement crée par le locataire au vue de sa simplicité. Le déchu sort de la ville et la contourne par l’Est en direction de son oasis. L’odeur ne le lâche pas et dès le moment où il dépose le coffre sur sa corniche, le déchu se précipite dans l’eau. « Ce sale chien! Son odeur va me rendre malade ». A Boubastis Shedet avait dérobé il y a quelques jour une brique de savon au parfum de jasmin, l’acte lui a valut de gros ennuis surtout par le fait que la marchande était une amie de Geburah. Cependant en tant qu’Égyptien la propreté du corps est un aspect de sa vie qu’il ne néglige jamais. La nuit est à paroxysme et le déchu regagne l’atelier de Solal uniquement munit de la broche et d’une perle. Dès son entrée Solal s’arrête dans son travail, il aiguisait un burin en attendant l’arrivé du déchu. — Alors tu l’as? Personne ne t’a suivit? — Oui je l’ai et à part des chats il n’y avait personne, c’était beaucoup trop calme d’ailleurs. Il jette la broche sur la table qui achève sa chute sur le sol, Solal lui lance un regard désapprobateur avant de se jeter sur le bijou. Pendant ce temps Shedet cache une perle provenant du coffre sous un récipient. « Si je me fais prendre lui aussi tombera ». — Bon je peux le prendre ce sac de grain? demande Shedet sur un ton impatient. — Oui oui vas-y, dit Solal sans quitter du regard la broche coincée entre ses doigts crochus. Le déchu emporte le sac mais en sortant il découvre un calame, une tige en carbone taillée en biseau, sûrement une commande d’un scribe de rang inférieur. « Je prends un extra au vu des risques et surtout cette horrible odeur ». En se retournant Shedet voit Solal le regard toujours vissés sur la broche pendant que des larmes lui coulent des yeux.
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2023.05.30 22:56 Unique_Quantity230 des amis bizzare

Hello, moi c'est Rihanna, je suis Belge et je vais avoir 16 ans la semaine prochaine.
Cette histoire date de quand j'avait 12 ans et ça à duré jusqu'au mois de décembre dernier.
(Je ne vais divulguer aucun nom dans ce thread, ce sera d'autre nom)
Je venais de passer en 1er secondaire (5eme pour les français) et depuis que j'ai 10ans je n'ai pas eu vraiment d'amis parce que les amis que je m'étais fait pendant ces 10 dernière année je ne les ai plus revue car j'ai changer d'école.
Donc en arrivant en secondaire j'étais très naive et quand quelqu'un me parlais je m'attachais très fort à cette personne et pour moi c'était un ami que j'allait garder toute ma vie.
Il se trouve que dans cette école il y'avait un groupe avec une vingtaine de personne dedans et c'était des gens qui n'avait pas vraiment d'ami et qui ne savaient pas avec qui traîner du coup ils ont former un groupe qui s'appelait la mythologie.
La où d'ailleurs j'ai rencontré ma meilleure amie qui est toujours ma meilleure amie actuelle.
Donc j'avais rejoint ce groupe grâce à une connaissance à qui je parle plus maintenant car elle a harcelé mon frère mais ça c'est une autre Histoire.
J'étais avec ce groupe de pote et y'a 2 garçons qui sont très importants dans l'histoire et 1 autre gars qui n'a rien à voir avec la mythologie mais qui a son importance également.
Les 2 garçon de la mythologie on va les appeler fred et Jérémie et l'autre gars ethan.
Il se trouve que les 2 garçon du groupe on plus de 18 ans et qu'ils y'en à un,
Jérémie est alcoolique, sale, il sent fort,... Bref un mec pas beau à voir.
Il ne se passe rien d'alarmant les 5 er mois.
Après fût un jour où Jérémie à la brillante idée de ce faire passer pour mort et il avait pour complice fred.
Fred annonce la nouvelle, tout les gens du groupe ont est très mal pcq le message était quand assez crédible même si avec du recule il y'avait quelques trucs qui clochait mais sur le coup on a pas fait gaffe.
Donc moi super naïve et hypersensible je rejoint un voc avec quelque personne du groupe qui pleure à cause de la nouvelle quand à un moment je voit Jérémie rejoindre le voc et qui nous racconte la supercherie.
Bien évidemment tout le monde le prend très mal mais personne ne sais que Fred était complice mise à par moi car on m'avait prévenue après qu'il est révélé la supercherie mais m'ont convaincue de rien dire au autres.
Grosse erreur de ma part, mais bon le mal est fait.
Ensuite vient le confinement, on est tous un peu deg car ça veut dire qu'on se verra plus pendant un moment mais en même temps on se dit qu'il y'a toujours les vocs du coup aucun soucis. Pour le 1er avril Fred qui avait 19 ans à cette époque la me semble t'il à dit au autre qu'il était en couple avec moi (rappelons le j'avait 12ans) donc j'ai commencer à recevoir des messages en disant "t'es complètement folle pk t'es en couple avec il va avoir 20 ans t'en à même pas 13" et des trucs du genre sauf que je n'était pas en couple avec et qu'il s'est permis de faire cette blague sans me consulter et qu'en plus de ça c'est pas des blagues à faire.
Bien évidemment j'ai dit que c'était faux et la Fred aussi c'est retrouver éloigné du groupe. C'est la que fait l'entrée d'Ethan le mec qui M'a le plus traumatisé de ma vie. Ethan est le meilleur ami de Fred et il vient de s'ajouter au groupe on l'accepte sans problème et s'en suis une longue discussion sur messenger entre lui et moi. Il me dit que je suis vraiment très jolie et que je faisait plus que mon âge, il m'avait donner 18ans.sur le coup ça ne fait pas tilte dans ma tête et je me dit que c'est normal.

Moi il faut savoir que je parlais toujours avec Fred et Jérémie mais que Fred et le fameux Jérémie bha il se parlait plus donc en fait je parlais avec un des deux de mon côté et avec l'autre je faisait pareil. Et ma meilleure amie qu'on va appeler Marie elle a continué de parler avec Jérémy et que entre-temps elle s'était mise à parler avec Ethan. Sauf que Ethan il avait dit qu'il ressentait des vrais émotions pour moi alors que le gars il avait 20 ans et que j'étais déjà en kiffe sur une fille.
juste après que Ethan il m'a avoué ce qu'il avait sur le cœur et que Fred me faisait également des avances, mon ancienne crush s'était fait passer pour ma copine sauf qu'on est vraiment sorti ensemble et que pendant ce temps-là je ne recevais plus de messages bizarres ni venant de Fred ni venant d'Ethan.
malheureusement entre nous ça c'est terminé et les messages bizarres que Ethan m'envoyait ont recommencer.
entre-temps moi et Fred on a complètement arrêté de se parler parce que quand on faisait des vocaux bah il faisait des bruits bizarres en ma présence et il lâché des réelle [email protected]. Et donc du coup suite à ça je continue de parler à Jérémy et à Ethan donc Fred il a plus rien à voir dans l'histoire mais c'est quand même un truc qui m'a marqué parce que c'est l'un des trois pédophiles si on peut appeler ça comme ça qui m'a bien traumatisé. Donc moi et Marie on continue de parler à Jérémy pour l'encourager pour qu'il s'en sorte parce qu'à mon avis il faisait de la dépression et donc du coup il se lavait pas du tout et j'avais fait quelques appels avec le fameux Ethan ( je venais d'avoir 13ans)
Et il se trouve que ce fameux Ethan il connaissait mon péché mignon et il s'en servait pour me faire culpabiliser et en gros ce qu'il disait c'était "si jamais tu aurais été ma copine tu aurais eu plein de sushi " et plein de trucs comme ça mais je n'ai jamais cédé même si il m'a harcelé pendant 2 ans pour sortir avec moi alors qu'il en avait 7 de plus.
Jérémy et moi, on s'est engueulé entre-temps du coup on ne sait plus parler pendant un petit moment mais je parlais toujours à Ethan qui s'était mis en couple avec Marie voyant qui n'allait jamais y'arrivé avec moi
Mais l'histoire entre Marie et Ethan n'a pas duré longtemps parce qu'il s'est passé un truc entre deux que je ne raconterai pas et donc du coup Marie et Ethan ont complètement arrêté de se parler mais moi je parlais toujours avec les deux et Marie me disait que Ethan c'est fini il fallait vraiment arrêter de lui parler sauf que j'étais trop gentil et que Ethan faisait genre qu'il allait mal et donc du coup j'ai voulu le soutenir.
Marie a continué de me parler malgré ça et je regrette encore maintenant de pas l'avoir écouté. on aimait bien jouer avec la mythologie qui entre-temps la mythologie c'est séparé et on a tous fait notre vie de notre côté et c'était action ou vérité sauf que ce fameux Ethan les actions qui voulaient que je lui fasse faire était de plus en plus hardcore et que un jour il m'avait trop gonflé pour faire une certaine action que j'ai dit qu'il devait le faire mais en pensant qu'il n'allait pas le faire et qui disait ça pour rigoler et il a retirer son calcon devant moi, en appel visio. (j'avait 14ans)
Suite à ça j'ai toujours essayé d'arrêter de lui parler mais j'y suis jamais arrivé et en plus ça des fois il venait dans mon village pour me voir sauf qu'il a rien fait de concret on va dire mais j'ai eu le droit à des attouchements de sa part et en plus de ça les messages qui m'a envoyé était très bizarre j'ai jamais reçu de photos compromettantes mais les textes qui m'ont envoyé c'était hard quand même, en plus il y'a eu un jour ou il m'a embrassé de force, a plusieur reprise. Je l'ai repoussé mais il pércistait.
jérémy est revenu me parler on s'est expliqué et donc du coup on est redevenu amis sauf que Marie m'avait dit que c'était pas une bonne idée que je leur parle à tous les deux parce que c'était pas des bonnes fréquentations et qu'en plus de ça les deux personnes en question était amoureux de moi et que Jérémy me l'avait dit juste avant qu'on s'engueule qu'il était en kiffe sur moi donc je suis resté ami avec les deux sauf qu'ils se parlait pas il se détestait carrément du coup je leur parlais chacun de mon côté et Marie a vraiment essayé de me sortir de là sauf que j'étais beaucoup trop gentil et beaucoup trop naïve du coup je l'ai pas écouté.
Il y a eu un jour où en rentrant de l'école j'ai vu Jérémy qui était juste devant chez moi et en fait il savait quand est-ce que je sortait avec mon meilleur ami qui est toujours mon meilleur ami actuel et en plus de ça on habite pas loin l'un de l'autre moi et mon meilleur ami et Jérémy connaissait mes horaires de sortie et ce qui faisait c'est qu'il venait à mon village il faisait genre que c'était une coïncidence si jamais on se croisait parce que en plus de ça il connaissait les lieux où j'allais le plus souvent et donc du coup il restait le restant de la journée avec moi et mon meilleur pote.
il y a eu un jour où j'ai craqué où j'en ai vraiment eu marre c'était en mars 2022 je l'ai surpris devant chez moi en train d'attendre ma mère cette fois-ci et je me suis barré en courant avec mon meilleur pote et je l'ai appelé parce que en plus ça j'avais son numéro et je lui ai dit " ose revenir devant chez moi et ça va très mal se passer" parce que dans mon village mon père il est assez connu et donc du coup quasi tout le monde le connaît donc tout le monde me connaît par conséquent, en plus de ça j'ai un malinois qui me protège de fou et en plus de ça j'ai un commissariat juste en face de chez moi.
moi et Jérémy aujourd'hui on se croise toujours mais à chaque fois que je le vois en coin de rue ou une connerie ainsi je me barre en courant et encore aujourd'hui j'en ai des crises d'angoisse quand je le vois je me mets à pleurer à plus avoir respirer je sais plus quoi faire mais je gère. (petit détail qui a son importance pendant le confinement le mec se [email protected]@it pendant que j'était en voc seul avec lui sauf qu'il ne mettait pas sa cam et j'entendait rien du coup je pouvais pas deviner ce qu'il faisait, je ne l'ai su que plus tard)
Quant à Ethan, il continuait de venir me voir, continuait les atouchement mais il y a eu un soir où c'était trop c'était en octobre 2022 je passais une soirée Halloween chez ma meilleure amie et à cette soirée il y avait moi, ma meilleure amie du coup, son copain et un autre pote à nous qu'on va appeler Mathieu Et un soir j'ai reçu un message d'Ethan et il m'avait ecrit rien de spécial il m'a juste envoyé "salut comment ça va" mais je sais pas pourquoi mais je me suis mise direct à faire une crise d'angoisse et Marie qui était déjà au courant de l'histoire plus les deux autres garçons qui étaient avec nous à la soirée je leur ai dit j'en pouvais plus et que j'en ai marre de me forcer à lui parler parce que je suis trop gentil je le répéterai jamais assez et Mathieu ce qu'il a fait c'est qu'il a pris mon téléphone et envoyer un message en disant "arrete d'envoyer des messages à ma meuf sinon ça va mal se passer" ethan il a envoyé un message mais comme si il s'adresse à moi alors que la personne qu'il avait en face de lui c'était Mathieu donc le gars qui se fait passer pour mon copain et il à envoyer un message mais comme s'il me parlait à moi et petit détail qu'il faut savoir c'est que je l'ai jamais mis au courant que ce jour-là je faisais une soirée pyjama avec ma meilleure amie et deux autres potes et il m'a envoyé un message et il m'a dit "la prochaine fois que tu es chez Marie évite de donner ton téléphone à un con"
mon meilleur ami ne peut pas saquer Mathieu est-ce qu'il a fait Ethan c'est qui savais que mon meilleur ami est très inquet part rapport a mes fréquentation et ce qu'il a fait c'est envoyé un message à mon meilleur ami en disant "tu es au courant que ta meilleure pote elle est en couple avec un certain mathieu" ce à quoi mon meilleur pote m'a appelé en me demandant ce qui se passait je lui ai raconté toute la vérité et juste après avoir accroché j'ai eu un excès de rage mais un truc j'ai jamais été autant énervé de ma vie je pense j'ai appelé Ethan je l'ai engueulé sauf que suite à une crise d'angoisse je n'ai plus su lui parler et donc du coup Marie a repris mon téléphone a terminé l'appel avec Ethan et qui après est venu me réconforter.
Suite à ça j'ai encore reçu des messages d'Ethan et cette fois-ci j'ai passé le téléphone à mon père en disant envoie un message à Ethan parce que vraiment il m'harcèle depuis des années et il veut pas me lâcher et suite au message de mon père qui je pense lui a fait bien flipper bah j'ai plus jamais eu de nouvelles de lui mise à part une fois où j'ai été à la Made in Asia et que je l'ai croisé j'ai fait une énorme crise d'angoisse mais sinon à part ça je ne l'ai plus revu.
Mes parents ils connaissent pas toute l'histoire en détail comme par exemple l'histoire avec les attouchements mes parents ne savent pas et Marie m'a conseillé plusieurs fois d'aller porter plainte sauf que maintenant je n'ai plus de preuve mise à part les messages qui date d'octobre mais en soi c'est pas une preuve concrète et en plus ça j'ai vraiment pas la force d'aller porter plainte je sais que je devrais mais j'y arrive pas
faite attention a qui vous parlé, je suis sérieuse. sinon vous allez le regretter.
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2023.05.30 21:54 Beneficial_Drop_171 Fallout from South Florida: 6 wards discontinued and South Beach meetinghouse now empty

As a result of the Fort Lauderdale and Miami South stakes recently closing, six wards were closed including the Coral Reef, Country Walk, Palm Springs, Tamarac, Miami Beach and North Miami Beach (Spanish) wards. With the Miami Beach ward closure, the meetinghouse on Indian Creek Drive on Miami Beach prime real estate now sits empty.
EDIT: These ward closures are on top of the previous closure of the Plantation Ward and the downgrade of the Key West Ward to a branch.
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2023.05.30 11:06 Yuzda Est ce que je lui plait ?

Bonsoir, Je ne sais pas trop vraiment quoi pense de cette situation.
J’ai rencontrer une fille au travail (Amélie pour pas vous induire en erreur) qui était très timide mais qu’avec le temps elle a pu prendre confiance en elle. Au début je n’y prêter pas vraiment attention. Car je sortais d’une longue relation mais petit à petit en me rapprochant d’elle car c’est ma« manager » elle est en master donc école et formation en entreprise.
Ça m’a amener à passer pas mal de temps avec elle et au fur à mesure on a commencer à se taquiner. Je découvre que j’ai de plus en plus t’estimes pour elle.
Je ne dirais peut être pas sentiments mais je ressens l’envie de passer du temps avec elle.. on a déjà parler de nos anciennes relation amoureuse. Elle m’a dit qu’elle avait déjà été en crush sur un gars mais que ça n’avais pas marcher. Je pense qu’elle n’a jamais eu de relation sexuelle jusqu’à présent et elle as 23 ans.
Quand je sais qu’elle est là je cherche sa présence et je m’y sens bien.. elle ne m’a jamais vraiment fait d’avance concret.. juste des regards, sourires à chaque fois qu’elle passe à côté de moi elle me touche le bras, me pince etc…
comme si elle chercher à la fois à me distraire. En tous cas il y a souvent des contacts physiques. Ce que je trouve bizarre, c’est que à chaque foi qu’il y a une autre fille, elle fais genre, et elle? Elle te plaît ? Allez fonce Patati patata..
Une fois j’ai manger au restaurant avec une fille du travail. (marine) Et mon téléphone a afficher son prénom. Marine a de suite compris qui c’était et alors m’a demandé si c’était elle. J’étais pas vraiment à l’aise car j’avais peur qu’elle crée des rumeurs au travail à propos de moi et Amélie.
Ça n’a pas loupé un jour au travail quelque temps après ce restaurant. J’étais avec Amélie en train de discuter et Marine lui dit ah on le voit le crush, votre petit jeu là. genre truc de gamin et j’ai de suite était gêné je ne savais plus ou me mettre et Amélie a entendu et c’est approche et a commencé à discuter avec elle. Alors je suis parti.
Le soir même on a discuter par téléphone de cette histoire. Et Émilie m’a dit quel avait dis à la fille que « moi » je pourrais être comme son meilleurs amis et tout ça » je vous avoue que ça m’a fait un pincement au cœur quand elle m’a dit sa…
Qu’elle n’avait rien d’ambiguë avec moi et tout ça et qu’elle était comme ça avec tout le monde. Et à fini par me dire que Marine fallait vite qu’elle arrête de dire des connerie pour ne pas salir sa réputation.
Ensuite nous avons continuez à faire notre petit jeu. Nous parlons de plus en plus sur les réseaux. C’est à chaque fois moi qui doit lui envoyer un message pour entamer et je vous avoue que je ne suis pas le meilleur pour ça. J’ai même peur qu’elle me trouve nul à force.
Elle m’envoie souvent des piques dans la rigolade à me compare a certaine personne dû à mes actions qui peut être marrante mais à la fois blessante lol. Genre j’ai fait un voyage et j’ai fait que manger et elle m’as dit tu va finir comme la boule dans fort Boyard a force de manger. Mdddr
Je lui est parfois fait des avances dans le style allez dimanche je t’invite au cinéma etc. Et un jour elle m’a répondu t’es pas cap.
Je vous avoue avoir été un peu surpris mais je ne l’ai pas pris au sérieux car j’avais l’impression quel rigoler ou que c’était une issue de secours pour ne pas me gêné.
La semaine d’après je lui est encore dire le ciné tout ça et elle m’a dit d’ailleurs je t’attendais dimanche au cinéma. Evidement c’était sur le ton de l’humour. Mais elle me l’a quand même sorti.
Amélie est française et d’origine marocaine , elle est croyante. Et très proche de sa famille. J’ai peu être pensé que le fais d’être blanc la bloqué sûrement. Un jour je lui est posé la question ça te dérangerais de sortir avec un blanc et elle m’a dis non pas vraiment si je me sens bien avec... Je ne sais pas vraiment quoi pense ça commence à faire un bout de temps que cette relation a commencé et je n’ai toujours pas eu le courage d’organiser une rencontre à l’extérieur du cadre professionnel par peur d’être gêné. Ou évidement de prendre un remballe.
J’avoue que cette situation m’affecte. Qu’en pensez vous ? Est ce qu’elle attend que je fasse le premier pas ? Parce qu’elle est sûrement timide le fais qu’elle n’ai pas vraiment eu de relations? Ou est-ce qu’elle s’amuse juste et n’attend rien de moi mise à part être son best friend.
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2023.05.30 02:11 Yuzda Est ce que je lui plaît?

Bonsoir, Je ne sais pas trop vraiment quoi pense de cette situation.
J’ai rencontrer une fille au travail (Amélie pour pas vous induire en erreur) qui était très timide mais qu’avec le temps elle a pu prendre confiance en elle. Au début je n’y prêter pas vraiment attention. Car je sortais d’une longue relation mais petit à petit en me rapprochant d’elle car c’est ma« manager » elle est en master donc école et formation en entreprise.
Ça m’a amener à passer pas mal de temps avec elle et au fur à mesure on a commencer à se taquiner. Je découvre que j’ai de plus en plus t’estimes pour elle.
Je ne dirais peut être pas sentiments mais je ressens l’envie de passer du temps avec elle.. on a déjà parler de nos anciennes relation amoureuse. Elle m’a dit qu’elle avait déjà été en crush sur un gars mais que ça n’avais pas marcher. Je pense qu’elle n’a jamais eu de relation sexuelle jusqu’à présent et elle as 23 ans.
Quand je sais qu’elle est là je cherche sa présence et je m’y sens bien.. elle ne m’a jamais vraiment fait d’avance concret.. juste des regards, sourires à chaque fois qu’elle passe à côté de moi elle me touche le bras, me pince etc…
comme si elle chercher à la fois à me distraire. En tous cas il y a souvent des contacts physiques. Ce que je trouve bizarre, c’est que à chaque foi qu’il y a une autre fille, elle fais genre, et elle? Elle te plaît ? Allez fonce Patati patata..
Une fois j’ai manger au restaurant avec une fille du travail. (marine) Et mon téléphone a afficher son prénom. Marine a de suite compris qui c’était et alors m’a demandé si c’était elle. J’étais pas vraiment à l’aise car j’avais peur qu’elle crée des rumeurs au travail à propos de moi et Amélie.
Ça n’a pas loupé un jour au travail quelque temps après ce restaurant. J’étais avec Amélie en train de discuter et Marine lui dit ah on le voit le crush, votre petit jeu là. genre truc de gamin et j’ai de suite était gêné je ne savais plus ou me mettre et Amélie a entendu et c’est approche et a commencé à discuter avec elle. Alors je suis parti.
Le soir même on a discuter par téléphone de cette histoire. Et Émilie m’a dit quel avait dis à la fille que « moi » je pourrais être comme son meilleurs amis et tout ça » je vous avoue que ça m’a fait un pincement au cœur quand elle m’a dit sa…
Qu’elle n’avait rien d’ambiguë avec moi et tout ça et qu’elle était comme ça avec tout le monde. Et à fini par me dire que Marine fallait vite qu’elle arrête de dire des connerie pour ne pas salir sa réputation.
Ensuite nous avons continuez à faire notre petit jeu. Nous parlons de plus en plus sur les réseaux. C’est à chaque fois moi qui doit lui envoyer un message pour entamer et je vous avoue que je ne suis pas le meilleur pour ça. J’ai même peur qu’elle me trouve nul à force.
Elle m’envoie souvent des piques dans la rigolade à me compare a certaine personne dû à mes actions qui peut être marrante mais à la fois blessante lol. Genre j’ai fait un voyage et j’ai fait que manger et elle m’as dit tu va finir comme la boule dans fort Boyard a force de manger. Mdddr
Je lui est parfois fait des avances dans le style allez dimanche je t’invite au cinéma etc. Et un jour elle m’a répondu t’es pas cap.
Je vous avoue avoir été un peu surpris mais je ne l’ai pas pris au sérieux car j’avais l’impression quel rigoler ou que c’était une issue de secours pour ne pas me gêné.
La semaine d’après je lui est encore dire le ciné tout ça et elle m’a dit d’ailleurs je t’attendais dimanche au cinéma. Evidement c’était sur le ton de l’humour. Mais elle me l’a quand même sorti.
Amélie est française et d’origine marocaine , elle est croyante. Et très proche de sa famille. J’ai peu être pensé que le fais d’être blanc la bloqué sûrement. Un jour je lui est posé la question ça te dérangerais de sortir avec un blanc et elle m’a dis non pas vraiment si je me sens bien avec... Je ne sais pas vraiment quoi pense ça commence à faire un bout de temps que cette relation a commencé et je n’ai toujours pas eu le courage d’organiser une rencontre à l’extérieur du cadre professionnel par peur d’être gêné. Ou évidement de prendre un remballe.
J’avoue que cette situation m’affecte. Qu’en pensez vous ? Est ce qu’elle attend que je fasse le premier pas ? Parce qu’elle est sûrement timide le fais qu’elle n’ai pas vraiment eu de relations? Ou est-ce qu’elle s’amuse juste et n’attend rien de moi mise à part être son best friend.
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2023.05.29 19:58 AJBlaze42069 Why tho

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2023.05.29 09:12 sikhasingh Collections Attorney Miami

Our attorneys have years of experience defending condominium and homeowner's associations in Miami, and Fort Lauderdale, Call AGL at 305-938-6922.
ALG specializes in residential and commercial transactions and serves as general counsel to hundreds of HOAs, condominiums, and other not-for-profit corporations. ALG also represents insurance companies, recreational club owners, and other corporations.

https://www.algpl.com/attorneys

Offices: 1101 Brickell Avenue, Suite N1101 Miami, FL 33131
Email: [[email protected]](mailto:[email protected])
Phone: 3059386922
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2023.05.28 17:05 ryanvgates Premo Broward finally released preliminary transportation plan

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2023.05.28 05:43 FloridaNativeDude Premo Broward finally released preliminary transportation plan

Premo Broward just released their preliminary plans for upgrading public transportation in Broward. While any improvement is good, I find the proposal...underwhelming. There is barely any rail planned and most changes are just making bus frequency higher on certain roads, it seems to me. Also, West Pines, West Miramar, Weston, Davie, Cooper City, and Parkland are basically ignored. I know these are more affluent areas, but the whole attitude that public transportation is for the less fortunate, rather than being a public good for general use is so ridiculous. Place with high functioning transit systems have transit that is used broadly by ALL classes of people.
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2023.05.26 16:22 miarrial Le groupe Castel, géant français de la boisson, soupçonné d’avoir financé des milices en CENTRAFRIQUE, visé par une enquête du parquet antiterroriste

Le groupe Castel, géant français de la boisson, soupçonné d’avoir financé des milices en CENTRAFRIQUE, visé par une enquête du parquet antiterroriste
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Le géant français du vin et de la bière, propriétaire notamment de la chaîne de magasin Nicolas, est visé par une enquête du parquet antiterroriste, selon les informations de la cellule investigation de Radio France ce vendredi. Une ONG le soupçonne d’avoir financé des milices armées en Centrafrique pour poursuivre ses activités dans le pays.
Le groupe du milliardaire Pierre Castel, géant français du vin et de la bière, est soupçonné d'avoir financé des milices armées pendant la guerre civile en Centrafrique
Des cannes à sucre se dressent à perte de vue. Dans ce paysage paisible, la vie ne semble rythmée que par le bruit de la coupe. C’est la saison de la récolte. Des centaines d’hommes s’affairent depuis l’aube au milieu de 5 000 hectares de plantations. Nous sommes à Ngakobo, une zone reculée de la Centrafrique, à 400 kilomètres à l’est de la capitale, Bangui. "C’est une petite ville atypique, à laquelle on accède après des heures de piste, raconte une humanitaire française qui a arpenté la région. On voit des champs à perte de vue et une usine juste à côté." Cette usine, c’est la sucrerie Sucaf RCA, la plus grande du pays. Elle appartient à la société française Somdiaa, elle-même filiale du géant industriel français Castel.
L’usine Sucaf RCA, rattachée au groupe Castel, est implantée à Ngakobo, à environ 400km de la capitale centrafricaine
À sa tête, l’homme d’affaires Pierre Castel a obtenu le monopole du sucre en Centrafrique il y a 20 ans. Une position dominante acquise avec l’aide de l’ancien président François Bozizé. Le milliardaire français, aujourd’hui 10e fortune française âgé de 96 ans, n’a jamais caché sa proximité avec les chefs d’États africains. "Je les connais tous. Ça aide, déclarait-il dans le magazine Challenges en juillet 2014. Les Africains sont reconnaissants quand vous les soutenez. Aucun ne m’a trompé."
>> ENQUETE. Paradis fiscaux : la face cachée de l’empire Castel, rattrapé par le fisc suisse
Aujourd’hui, le groupe de Pierre Castel est pointé du doigt par une ONG américaine, The Sentry, une organisation cofondée par l’acteur George Clooney. Elle lui reproche dans un rapport d’avoir versé de l’argent à des milices rebelles pour préserver ses intérêts économiques sur place. Des accusations que le groupe Castel réfute. Mais en France, le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire et a ouvert une enquête préliminaire pour des soupçons de complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
En cause : des faits qui ont eu lieu il y a une dizaine d’années. En 2012, la situation politique se dégrade considérablement en Centrafrique. Une coalition de milices armées, la "Seleka", est décidée à chasser le président Bozizé du pouvoir. Un peu partout, des affrontements éclatent entre ces rebelles et les "anti-balaka", qui se présentent eux comme des groupes d’auto-défense dans les villages. Le conflit est interethnique. La Seleka est composée essentiellement de musulmans – minoritaires dans le pays –, tandis que les anti-balaka sont pour la plupart chrétiens.
La localité de Ngakobo, où se trouvent les plantations de Castel, n’échappe pas à la flambée de violences. Au mois de décembre, des hommes de la Seleka attaquent la sucrerie. Deux personnes sont tuées et neuf autres blessées. À Paris, au siège de la société Somdiaa, la décision est prise de fermer l’usine Sucaf.
Ngakobo est touché par les violences de guerre civile, mais l’usine Sucaf rouvre ses portes alors que les exactions continuent
Début 2014, malgré l’insécurité qui règne encore, l’entreprise estime cependant que les conditions sont réunies pour reprendre son activité, soit à peine un an après la décision de fermeture. "Nous rouvrons le site, mais nous le faisons sous la protection de l’armée et dans le cadre d’un contrôle qui remonte jusqu’à l’ambassade, explique Pierre-Olivier Sur, l’avocat d’Alexandre Vilgrain, PDG de Somdiaa à l’époque. Une fois le site rouvert, pas moins d’une vingtaine d’ONG se succèdent sur place. Tout s’est passé sous le contrôle de ces ONG et sous la protection militaire internationale."
Les ONG que nous avons contactées nous ont pourtant répondu avoir passé très peu de temps dans la ville de Ngakobo. Quant aux soldats de la Minusca – la mission des Nations unies pour le retour de la paix en Centrafrique –, ils ne se sont pas révélé d’une grande efficacité pour faire cesser les conflits entre groupes armés. "J’ai vu les soldats de la Minusca à Ngakobo, raconte l’une des rares humanitaires françaises à être restée plusieurs jours dans le village. Hélas, comme ce fut trop souvent le cas en Centrafrique, leur action et leur intervention étaient toujours trop timides. Les soldats restaient le plus souvent calfeutrés dans leur camp et n’empêchaient en rien les groupes armés d’évoluer librement."

Soupçons d’accord financier

Attaques puis représailles, assassinats, vols… La population de Ngakobo vit dans la terreur. L’une des plus puissantes milices de la Seleka, l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), contrôle désormais la province d’Ouaka. Ses hommes armés prennent leurs quartiers à Ngakobo. Certains s’installent dans les locaux gérés par la Sucaf. Le chef de l’UPC, Ali Darassa - aujourd’hui soupçonné de crimes de masse par l’ONU - devient un interlocuteur presque naturel de la diplomatie française et des dirigeants de la filiale du groupe Castel.
Des milices armées prennent le pouvoir dans la région où est implantée l’usine Sucaf, et certains s’installent même dans les locaux de l’entreprise
Mais pour l’ONG The Sentry, Ali Darassa n’a pas été qu’un simple "interlocuteur". L’organisation, qui affirme se baser sur de multiples témoignages et sur des rapports de sécurité internes à l’entreprise, soutient qu’un accord financier tacite aurait été passé entre la Sucaf et les rebelles de l’UPC, afin que ceux-ci assurent la sécurité du site. Ali Darassa et son adjoint auraient ainsi pu percevoir en cinq ans 258 000 euros en espèces, selon The Sentry.
Un rapport de sécurité interne à la société du groupe Castel, auquel nous avons eu accès, laisse en effet apparaître que l’UPC aurait réclamé de l’argent pour sécuriser le site de la Sucaf. Dans ce document daté du 21 janvier 2019, l’auteur écrit : "Réception dans mon bureau du commandant adjoint des Seleka qui réclame des droits d’alimentation à la Sucaf. C’est plus ou moins des menaces voilées. Ils demandent à ce que la direction leur donne une prime hebdomadaire pour la sécurisation."
Ces accusations sont jugées fantaisistes et infondées par le groupe Castel, qui a diligenté un audit interne. "Après un travail approfondi pendant près de huit mois (...), aucune trace d’un quelconque accord entre la direction du site et tel ou tel groupe armé pour continuer à opérer n’a été identifiée", affirme l’avocat français du groupe, Bruno Quentin.

Un racket "consenti"

Des représentants du groupe reconnaissent toutefois avoir cédé à une forme de racket de la part des groupes armés. Comme un peu partout dans le pays, la milice issue de la Seleka avait installé des barrières de péage autour de la ville de Ngakobo. "Il y avait des checkpoints de l’UPC qui délimitaient l’entrée de la ville. À celui par lequel nous étions passés, j’avais vu deux enfants, qui n'avaient pas plus de 12 ans, avec leur kalachnikov au bras, raconte un humanitaire français. Dans ces zones non contrôlées par le gouvernement, aucune marchandise ne pouvait circuler sans qu’une taxe ne soit payée aux groupes armés."
La milice issue de la Seleka avait installé des checkpoints et ne laissait passer que les véhicules qui leur payaient une taxe
Les camions qui transportaient le sucre du groupe Castel devaient donc rémunérer les miliciens s’ils voulaient entrer ou sortir du site. Dans un document interne à l’entreprise que nous avons consulté, un employé de l’usine de Ngakobo écrit le 16 mai 2017 : "Ali Darassa et son état-major ont instauré une taxe de douane de 150 000 francs CFA [environ 230 euros] par camion qui transporte le sucre de Ngakobo à Bangui. La taxe doit être payée à la sortie du site." Le racket aurait duré plusieurs années. Un autre document daté de novembre 2020 stipule que "de nouvelles taxes ont été imposées par les Seleka pour le transport de sucre. Ils réclament 80 000 francs CFA par camion. Si le camion ne charge pas le jour même, il doit payer 40 000 francs supplémentaires", est-il écrit.
Les transporteurs de la Sucaf payaient-ils l’UPC à chacun de leur passage ? "Je le crois, répond Pierre-Olivier Sur, l’avocat de l’ancien PDG de Somdiaa, dont la Sucaf est une filiale. C'est remonté, mais de façon très partielle, comme si c'était une chose obligée, normale, habituelle et absolument consentie de tous, y compris de l'ambassade de France." La diplomatie française a refusé de répondre aux questions de la cellule investigation de Radio France sur ce point, "une enquête pénale (étant) en cours".
Mais, toujours selon l’ONG The Sentry, le "deal’" supposé entre la Sucaf et l’UPC serait allé plus loin. Des miliciens de l’UPC auraient été chargés de saisir du sucre importé du Soudan qui devait être commercialisé illégalement en Centrafrique. Ce sucre aurait ensuite été reconditionné dans des sacs estampillés "Sucaf" à Ngakobo. The Sentry soutient qu’une commission prélevée sur la revente de ce sucre aurait été attribuée aux rebelles de l’UPC. "D'après les investigations menées, la revente de sucre de contrebande par Sucaf représente un million d'euros rien que pour l’année 2015, avance Clémence Witt, l’avocate française de l’ONG. On sait aussi par des témoignages que le pourcentage reversé aux groupes armés pouvait atteindre 50 %." Une fois encore, le groupe Castel nie en bloc.
Un marché aurait été passé entre les miliciens de l’UPC et l’usine Sucaf. Plusieurs centaines de milliers d’euros auraient pu être remis aux miliciens
Au total, quelques milliers de dollars ont pu être versés aux rebelles, mais "du bout des doigts", insiste pour sa part l’avocat Pierre-Olivier Sur. Cette affaire n’est, selon lui, pas comparable à celle qui vise le cimentier Lafarge, soupçonné d’avoir versé des millions de dollars à des membres de l’organisation terroriste Daech pour poursuivre son activité en Syrie (réécouter l'enquête de Benoît Collombat et Elodie Guéguen sur Lafarge en Syrie). "On n'a pas franchi la ligne jaune. On est bien en deçà, insiste Me Sur. Il n'y a surtout aucun lien de causalité entre cet argent qu'on distribue de façon minimaliste et les exactions qu'on pourrait qualifier de crimes contre l'humanité, s'il y en a eu."
Pour l’ancien patron de la Somdiaa, les sommes qui auraient pu être versées aux milices rebelles seraient donc dérisoires. Cet argent a cependant pu servir à alimenter le conflit armé dans ce pays qui est l’un des plus pauvres du monde. "On n'a pas affaire à des sommes extrêmement importantes, mais quand on voit le prix d'une kalachnikov sur le marché informel centrafricain, avec quelques milliers de dollars, on peut en acheter un certain nombre, explique Benoît Lallau, enseignant-chercheur à Sciences Po Lille, spécialiste des conflits. Et ça peut évidemment peser sur une dynamique locale de guerre."

"Ils lui ont tiré dessus à bout portant"

À partir d’octobre 2013, dans la province d’Ouaka, l’État ne contrôle plus rien. Le général de l’UPC, Ali Darassa, est désigné préfet militaire. Dès lors, il se sent chez lui partout. Il n’hésite pas à se rendre à Ngakobo dans des locaux gérés par la Sucaf pour passer la nuit ou profiter du réseau wifi de l’usine. Lorsqu’il débarque dans le village, il est escorté par des dizaines d’hommes en treillis, dans des pick-ups équipés de lance-roquettes ou de mitrailleuses. La population semble terrorisée par ces miliciens, si l'on en croit ce document de la Sucaf auquel nous avons eu accès : "Le 14 décembre 2020, les élèves de l’école primaire de la Sucaf ont débrayé suite à l’arrivée d’Ali Darassa. Le nombre de Seleka qui a investi la cour de l’école a effrayé les enfants qui sont tous sortis des classes en courant. C’est la panique généralisée."
Pendant plusieurs années, les événements tragiques seront quasi quotidiens. Le 7 février 2015, l’usine est attaquée à la roquette. Trois personnes qui travaillaient à l’étage de la cristallisation sont blessées et évacuées à l’hôpital. Quelques heures plus tard, ce même jour, un soudeur de la Sucaf est tué par des hommes d’Ali Darassa. "Ils lui ont tiré dessus à bout portant", peut-on lire dans un rapport sécuritaire de l’usine centrafricaine. Un autre compte-rendu mentionne une "débandade au village", le 8 juillet 2016, suite à l’"assassinat de M.Y. de retour des parcelles où il coupait les cannes".
La milice de l’UPC terrorise, assassine et vole les habitants de Ngakobo et plusieurs employés de l’usine Sucaf sont assassinés
Dans ces conditions, la société Somdiaa n’a-t-elle pas mis des salariés en danger ? Elle employait dans ses plantations de nombreux anti-balaka, ennemis jurés de l’UPC. "Le bilan coûts-avantages a été réfléchi, répond l’avocat Pierre-Olivier Sur. Est-ce qu'on va fermer le site de réfugiés [Ngakobo abritait un site de déplacés près du village ouvrier] ? Est-ce qu'on va virer les 1 200 personnes ? Est-ce qu'on va laisser plus de 10 000 personnes sans école, sans hôpitaux, sans maternité ?" Pour Me Sur, c’est d’abord un choix "humanitaire" qui a été fait en maintenant l’usine ouverte pendant la guerre.

Un massacre dans un camp de réfugiés

Précisons que l’enquête de la justice française ne porte pas sur une éventuelle mise en danger du personnel de la Sucaf. Mais les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH) vont se pencher sur une autre accusation portée par The Sentry : une possible aide matérielle et logistique aux milices armées. Des passages de rapports sécuritaires rédigés dans l’usine pendant la guerre civile peuvent en effet laisser penser que le chef de l’UPC venait régulièrement demander de petits "services" aux employés ou cadres de la Sucaf.
Le chef des miliciens de l'UPC, Ali Darassa, se rendait régulièrement à l’usine Sucaf pour réclamer des “services”
xtraits :
  • 14 juillet 2017 : "Le directeur de l’usine a rencontré Ali Darassa aujourd’hui. Ali Darassa a sollicité du gasoil et du sucre."
  • 14 décembre 2020 : "Ali Darassa a sollicité notre garage pour dépanner les phares de ses pick-ups. Il a promis de partir ce soir si ses phares sont réparés."
  • 7 février 2021 : "Arrivée d’Ali Darassa sur site avec quatre pick-ups et des hommes lourdement armés. Le pneu d’un de leurs pick-ups est crevé. Ils sollicitent l’intervention de nos pneumatiques."
Si ces dépannages ont eu lieu, il faudrait, selon The Sentry, s’interroger sur une possible complicité de crimes par fourniture de moyens. Un événement interroge particulièrement à ce sujet. Le 14 novembre 2018, le chef de l’UPC aurait une nouvelle fois demandé à la Sucaf de réparer l’un de ses pick-ups Toyota. Quelques heures plus tard, à 95 kilomètres de là, les miliciens de l’ex-coalition Seleka s’attaquent à un camp de déplacés chrétiens dans le village d’Alindao. Le site est entièrement brûlé. 112 personnes meurent, parmi lesquelles beaucoup de femmes et d’enfants. Pour les Nations unies, le massacre d’Alindao pourrait être qualifié de crime contre l’humanité. L’ONG The Sentry évoque la possibilité que le véhicule Toyota, qui aurait pu être réparé à Ngakobo, ait servi à commettre ces exactions.
La Sucaf a rendu des services à la milice d’Ali Darassa (dépannage, réparation, pleins de carburant) qui commettait des exactions dans la région
De son côté, le groupe Castel dénonce une nouvelle fois des accusations à charge et non corroborées. Pour la justice, les soupçons de complicité par fourniture de moyens sont assez difficiles à étayer en règle générale, précise-t-on par ailleurs du côté des enquêteurs. "Il faut qu'il y ait un élément moral, c'est-à-dire qu'il y ait connaissance de l'emploi et des moyens fournis pour commettre éventuellement des exactions, explique le général Jean-Philippe Reiland, chef de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité. Ce sont des dossiers très compliqués où il faut que l’on fasse la démonstration de la responsabilité de l'entreprise - ou de ses dirigeants - dans les faits reprochés."
Reste cette question : pourquoi alors, après de telles exactions, continuer d’accueillir Ali Darassa dans l’enceinte de l’usine Sucaf ? La nouvelle du massacre d’Alindao s’est, en effet, répandue très vite. Quelques heures plus tard, un employé de la Sucaf le mentionne dans son rapport qui sera transmis au siège de la maison-mère Somdiaa, à Paris. "Cet homme avait tenté de prendre le pouvoir par la force, rétorque l’avocat d’Alexandre Vilgrain, l’ancien patron de la Somdiaa. On le soupçonnait de tout ce qu'on peut imaginer dans ce genre de situation, Mais il avait institutionnellement installé son autorité et son pouvoir. Quand il arrive, on lui ouvre les portes. Il est le préfet. Que vouliez-vous faire ?", lance Me Pierre-Olivier Sur.

"Il fallait se retirer"

Sans évoquer précisément le cas du groupe Castel et de ses filiales, le patron de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité met en garde les dirigeants d’entreprises. Maintenir une activité économique en zone de guerre expose les sociétés à un risque pour leur réputation et sur le plan pénal. L’avocate française de The Sentry estime pour sa part que Castel aurait dû cesser ses activités dès le début de la guerre. "L'immense majorité des partenaires économiques et des sociétés qui interviennent dans des zones de guerre, dès lors qu'un conflit est initié ou qu’une situation sécuritaire est dégradée, se retire, affirme Me Clémence Witt. Or, là [dans le cas de la Sucaf en Centrafrique], la période temporelle est particulièrement problématique. Les faits qui sont dénoncés dans ce rapport vont de fin 2014 à début 2021, poursuit-elle. On est sur six années pleines et entières de soutien à un groupe qui commet des atrocités. La prudence, la mesure et le droit auraient réclamé un retrait."
Pendant six ans, la Sucaf a maintenu son activité et a soutenu une milice qui a commis des atrocités terribles dans la région
Ce retrait interviendra finalement, en juin 2022, par la liquidation de la société Sucaf sur décision du conseil d’administration de la Somdiaa. "Force a été de constater que la situation en Centrafrique dans les zones où Sucaf RCA opérait s’est complexifiée de jour en jour, rendant presque impossible la conduite de l’activité, et sans perspective d’améliorations", justifie dans un mail, Bruno Quentin, l’avocat français du groupe Castel.

Les Russes aux commandes

Aujourd’hui, la situation à Ngakobo, comme dans le reste de la Centrafrique, reste extrêmement chaotique. Les miliciens russes du groupe paramilitaire Wagner ont fait main basse sur l’essentiel des ressources du pays. Ils mènent aussi une campagne visant à déstabiliser les intérêts français et notamment l’activité bière du groupe Castel. Ainsi, Wagner est soupçonné d’être derrière un incendie criminel qui a ravagé en mars 2023 les entrepôts de bière du groupe dans la capitale, Bangui.
Dans ce contexte, le parquet antiterroriste aura certainement du mal à enquêter. "La Centrafrique est aujourd'hui dans une alliance très forte avec Moscou. La coopération avec la justice française est difficile à imaginer, juge Mathieu Olivier, journaliste à Jeune Afrique. Dans un pays qui est toujours en guerre civile, et où la France n'a pas vraiment une image extraordinaire en ce moment, ce sera très compliqué de mener des investigations sur place." De son côté, l’ONG The Sentry, qui a déjà fourni de nombreux documents aux enquêteurs, précise que plusieurs témoins qui lui ont permis de rédiger son rapport, seraient prêts à témoigner auprès de la justice française.
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